Le ministère a ouvert un dialogue "sérieux, franc et civilisé" avec les imams

Publié par DK News le 08-01-2019, 18h08 | 5

Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aissa, a affirmé mardi à Bouira que son département avait ouvert un dialogue "sérieux, franc et civilisé" avec les représentants du syndicat des imams afin d’examiner les différentes questions socioprofessionnelles.

"Le ministère des Affaires religieuses est une institution publique (...) et doit (de ce fait) dialoguer avec le partenaire social pour examiner les doléances des imams", a indiqué M. Aissa, lors d’un point de presse tenu en marge d'une visite de travail à Bouira où il a donné le coup d’envoi des festivités célébrant Yennayer 2969.

Il a expliqué que la dernière rencontre qui l’a regroupée avec les représentants du syndicat des imams était un "début" de ce dialogue, tout en se refusant de divulguer le contenu débattu. "Je ne peux pas vous révéler le contenu de cette rencontre, car nous sommes en train d’aller ensemble et de façon sérieuse, franche et civilisée vers un dialogue avec le partenaire social", a-t-il dit, en marge d'un séminaire national sur "les efforts des oulémas algériens dans la promotion de la culture amazighe" organisé au siège de la bibliothèque principale de la ville en présence du président du Haut conseil de la langue arabe.

Lors du point de presse, le ministre a rappelé que le dialogue avec le syndicat des imams était en cours, signalant que son département pourrait recourir à "l’arbitrage" des institutions de l’Etat ou du secrétariat général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et ce, dans le cas d’existence de "problèmes relatifs aux doléances des imams".

Il a évoqué, à cette occasion, la question des domaines des waqfs qui, a-t-il dit, "deviendront bientôt un secteur productif et créateur d’emploi après l’entrée en vigueur du dernier décret exécutif", un document qui, selon lui, permettra à l’administration des waqfs d’investir dans ces domaines.

"Nous avons commencé un travail sur le terrain pour l’identification de toutes les parcelles de terrain utiles à l’investissement. Toutes les parcelles qui n’ont pas été aménagées pour abriter des mosquées et des écoles coraniques, seront attribuées aux investisseurs publics ou privés dans le cadre d'un partenariat", a souligné M. Aissa.