
L’Algérie n’est plus à la recherche de la définition d’un nouvel ordre national interne à instaurer. Elle sait avec précision, avec exactitude la nature de ce nouvel ordre national car en fait cela fait bien longtemps que le cap est maintenu sur la démocratie.
Seulement, il ne faut pas oublier que le président avait bien affirmé que la paix est le préalable à tout. La paix est synonyme de la sécurité, ce sont deux états qui « vivent » ensemble. Pas de paix sans sécurité et pas de sécurité sans paix. Où qu’on tourne le regard, on les voit comme des préalables à tout, y compris le développement.
Beaucoup plus qu’un ordre nouveau, c’est la confirmation que maintenant l’Algérie est bien placée sur les rails et que son avancée sera irréversible. Irréversible tous les citoyens ont la conviction qu’il n’y a pas de passé auquel retourner. Nous sommes engagés sur la passerelle, et il n’y a pas d’alternative autre que celle qui consiste à avancer pour atteindre l’objectif. C’est ce que disent les populations, et toutes les catégories professionnelles qui construisent l’avenir de l’Algérie.
C’et ce qu’on doit comprendre à travers tous les discours du président qui accordent une place importante aux concepts qui formulent l’avenir. Le président a réussi à y intéresser les attentions des populations et faire naitre des convictions, à savoir travailler à garantir la stabilité des institutions, a démocratie, l’Etat de droit, les droits de l’homme, le respect de l’autre, la solidarité. Nous en avons fini avec les périodes d’incertitudes, les périodes de transition et nous en sommes à nous adapter aux mutations mondiales car l’Algérie est intégré dans le courant mondial auquel nous sommes arrimés pour ne pas nous retrouver »seuls ».
Nous en sommes aujourd’hui à une étape très importante dans la vie politique, sécuritaire, économique, sociale dans le pays travers la révision de la constitution. Nous avons produit de grands efforts sur la ligne de départ en cohérence et nous avançons en développant des consultations pour s’assurer que tous les avis sont exprimés et intégrés dans une vision plus élargie possible. Pour l’Algérie qui s’apprête donc à vivre un grand moment avec la révision de la constitution, les valeurs démocratiques sont des atouts et non des malédictions.