Quatorze (14) formations politiques ont annoncé, samedi à Alger, la naissance de "l'Instance nationale des partis politiques".
Les 14 partis ont appelé, dans un communiqué sanctionnant la naissance de cette Instance, à l'annulation de la condition relative à l'obtention de 4% des voix exprimées lors des dernières législatives pour participer aux élections de 2017, estimant que cette condition prive la majorité des partis de la participation aux élections, ce qui "est contraire" aux dispositions de la dernière révision constitutionnelle.
Selon les signataires de ce communiqué, cette condition prive "la majorité des partis politiques de la participation au processus électoral", ce qui impactera directement le taux de participation et encouragera le boycott.
Ces formations politiques ont dit oeuvrer à travers cette initiative à "la protection et à la consolidation des droits et des acquis démocratiques ainsi qu'à la consécration de la concurrence loyale".
L'instance compte parmi ses membres l'Union pour le rassemblement démocratique, la Tribune de l'Algérie de demain, le Parti des jeunes démocrates, le Mouvement national pour la nature et le développement, le Parti national algérien, le Font du militantisme national et le Mouvement pour la jeunesse et la démocratie.
Elle englobe également le Front de la bonne gouvernance, le Mouvement national des travailleurs algériens, le Parti En Nour El Djazairi, le Front démocratique libre, le Front national des indépendants pour la concorde, le Parti national pour la solidarité et le développement et le Front national démocratique.