Le ministère de l'Education nationale ambitionne d'améliorer la mise en oeuvre de la réforme du système éducatif en mettant l'accent, particulièrement sur l'enseignement-apprentissage de la langue arabe qui devra oeuvrer à structurer la pensée.
«Le ministère de l'Education nationale a pour ambition d'améliorer la mise en oeuvre de la réforme du système éducatif en mettant l'accent sur un des leviers, celui de la réforme pédagogique et plus particulièrement sur l'enseignement-apprentissage de la langue arabe qui devra oeuvrer à structurer la pensée», a appris l'APS auprès du ministère.
De par cette démarche, le secteur de l'Education «envisage de mener, de concert, une entreprise avec tous les spécialistes, sans exclusive», a précisé le ministère dans un communiqué. La ministre de l'Education, Mme Nouria Benghebrit s'est dit, à ce propos, convaincue que «sans une culture de débats, aucun progrès ne serait permis, particulièrement dans un secteur stratégique comme celui de l'Education nationale».
Mme Bengherbrit a saisi, par ailleurs l'occasion pour préciser que la conférence sur «l'Enseignement de la langue arabe à l'époque coloniale», qui devrait être animée par M. Ali Benmohamed, ex-ministre de l'Education nationale pour la célébration de la journée de l'étudiant, «a été reportée et non interdite comme il a été fait état dans certaine presse nationale», selon la même source.
La ministre a affirmé que le report de la conférence «a été décidé d'un commun accord à l'échelon local et qu'il n'est nullement de son fait», car elle croit, a-t-elle soutenu, aux libertés académiques et à la liberté de pensée.
Mme Benghebrit a également souligné le respect qu'elle doit pour toutes les personnes «qui n'ont cessé d'oeuvrer pour élever la réflexion sur des sujets d'importance a fortiori une personne qui a géré le secteur de l'Education nationale».
La ministre a tenu enfin à inviter M. Ali Benmohamed, à l'instar de toute autre personne «animée d'une réelle ambition de développer toutes les facultés intellectuelles de nos enfants et d'améliorer le rendement du système éducatif, à travailler ensemble, car nous partageons, a-t-elle dit, la même préoccupation, celle de mettre l'éducation dans notre pays au diapason de ce qui ce fait de mieux dans d'autres pays».