• Boudaoui, Ounas et Bensacer, l’avenir de la sélection
• Slimani, Guedioura et Haris prêts pour la compétition
Deux jours après l’arrivée de l’EN au Qatar, le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Djamel Belmadi, a animé hier à Doha, une conférence de presse durant laquelle il est revenu sur plusieurs questions à savoir : le choix du Qatar pour effectuer la deuxième phase de préparation de l’EN, le choix des adversaires pour les matchs amicaux (Burundi et Mali) , le choix des joueurs retenus pour la CAN ainsi que d’autres questions d’actualité en rapport avec la situation du football africain.
Le Burundi : une équipe accrocheuse et très solide défensivement
En prévision de la phase finale de la coupe d’Afrique des nations (CAN 2019) prévue du 21 juin au 19 juillet 2019 en Egypte, la sélection nationale de football, disputera ce soir à partir de 19h au stade Jassim Bin Mohammed de Doha (Qatar), une première rencontre amicale qui l’opposera à la sélection du Burundi. Lors de sa conférence de presse, le sélectionneur national Djamel Belmadi a expliqué ce choix par la grande similitude qui existe entre l’équipe du Burundi et celle du Kenya, premier adversaire des verts lors de la phase des poules de la CAN 2019. «Le Burandi ressemble beaucoup au Kenya. Cette équipe n’a jamais perdu durant la phase de la qualification en plus elle a encaissé peu de buts. Elle est très solide défensivement et arrive à gagner des matches. C’est vrai qu’elle ne marque pas beaucoup non plus mais elle arrive à faire l’essentiel, gagner des matches. Cette confrontation ressemblera beaucoup à celle qui nous attend face au Kenya. Idem pour le choix du Mali, cette équipe ressemble à plusieurs points communs avec le Sénégal autres adversaires des verts lors de cette phase finale de la compétition africaine», a déclaré à la presse le coach des verts.
Des conditions climatiques similaires à celles qui attendent les joueurs en Egypte
Dès son arrivée au Qatar, la sélection nationale a effectué une première séance d’entrainement sous une chaleur torride et un fort taux d’humidité. «Malgré la chaleur et l’humidité, les joueurs étaient bien en jambes. Cette première séance s’est bien déroulée et les joueurs ont parfaitement adhéré à notre plan de travail. Le premier match contre le Kenya est très important, on doit mettre en application tout le boulot qui a été fait jusqu’à présent lors des précédentes séances d’entrainement. La formation qui disputera ce match et celui contre le Mali ne sera pas forcément celle qui évoluera lors du premier match de la CAN» a indiqué Belmadi.
Boudaoui, Ounas et Bensacer, l’avenir de la sélection nationale
Concernant la liste des joueurs retenus pour la CAN Belmadi est revenu sur ces choix notamment la sélection du jeune joueur du Paradou AC Hichem Boudaoui qui selon lui mérite amplement cette sélection en équipe nationale. «Je n’ai pas pris en considération son âge, son club ou le championnat dans lequel il évolue. Il a fait une bonne prestation contre le Qatar, même chose lors de la rencontre contre la gambie, il a répondu présent même s’il n’était pas entièrement satisfait de sa performance. C’est un excellent joueur et ça va aller de mieux en mieux pour lui. D’autres jeunes joueurs tout aussi talentueux vont émerger au sein de cette sélection nationale à l’image de Ismael Benacer ou de Adam Ounes» a souligné Belmadi.
Haris Belkebla, Adlène Guedioura et Islam Slimani prêts pour la compétition
Ayant déjà endossé le maillot de l’équipe nationale olympique, le milieu de terrain défensif de Brest (Ligue 2 française), Haris Belkebla, découvre l’ambiance de l’équipe A et s’apprête à disputer sa première CAN avec les verts. «Le joueur s’est très bien intégré au groupe, il travaille très bien et a envie de montrer à tout le monde qu’il mérite cette sélection», a indiqué Belmadi.
Concernant le cas d’Islam Slimani, Belmadi a assuré que sur le plan physique, le joueur suit un travail supplémentaire à chaque séance. «Il fait le nécessaire pour être au top de sa forme et il est très motivé. Certes il n’a disputé aucun match depuis le 22 février dernier mais il s’est entrainé en club et a suivi plusieurs séances avec son préparateur physique, d’un point de vue athlétique il n’accuse pas de retard. Même chose pour Adlan Guedioura, le joueur a fait une grosse préparation il est très satisfaisant. Dans l’ensemble les joueurs ont totalement adhéré au programme de préparation qui a été souligné par le staff en vue de cette phase finale de la CAN».
Youcef Atal victime d’une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux
Auteur d’une saison extraordinaire avec son club de l’OG Nice, le latéral droit de l’équipe nationale, Youcef Atal, a été victime cette semaine d’une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux. A cet effet, le sélectionneur national a saisi l’occasion de cette conférence pour dénoncer les gens qui se cachent derrière la publication de fausses informations au sujet de ce joueur qui jouit d’une excellente réputation auprès du groupe ainsi qu’auprès du public algérien.
Le football africain encore loin du haut niveau
Invité à donner son avis sur la situation et le niveau du football africain, Djamel Belmadi, a exprimé son indignation quant aux événements survenus lors de la finale de la ligue des champions qui a opposé l’Espérance de Tunis (Tunisie) au Wydad Casablanca (Maroc). Le coach des verts a également affiché son inquiétude suite à l’arrestation en France du président de la CAF soupçonné de corruption. «Le scénario de la finale de la ligue des champions démontre qu’on est encore très loin du haut niveau. Les dirigeants et les responsables du football africain ont démontré qu’ils n’étaient pas à la hauteur de leurs responsabilités. Cette rencontre qui a enregistré plusieurs insuffisances reflète l’état actuel du football africain».
Les centres d’entrainements pour la coupe du monde 2022 mis à la disposition des verts
Au final, l’entraineur des verts a remercié la fédération Qatarie de football pour avoir mis à la disposition de son équipe les meilleurs centres d’entrainement prévus pour la coupe du monde 2022. «On inaugure ces centres, c’est un privilège de pouvoir réunir notre équipe ainsi que les sélections qu’on doit affronter au même endroit. En plus au Qatar les conditions climatiques sont presque les mêmes qu’en Egypte ou doivent se tenir les rencontres sui entrent dans le cadre de la phase finale de la coupe d’Afrique des nations».
