Actualité

Les partis politiques gagneraient à faire leur autocritique

Publié par Dknews le 17-06-2019, 17h28 | 10
|

Les partis politiques "gagneraient à faire l’analyse critique de leur propres trajectoires, pour comprendre la jeune génération qui refuse toute forme de paternalisme, qu’il soit institutionnel, politique, religieux ou autre", a avancé dimanche à Tizi-Ouzou, le sociologue Mohand-Akli Hadibi.

S’exprimant dans une table ronde organisée au campus de Tamda de l’université Mouloud Mammeri (UMTOU), par l’espace "les débat de l’UMMTO", cet universitaire qui est revenu sur les déférentes "révoltes populaires" (1980, 1988, 2001) qu’a connues l’Algérie, a estimé qu’il y a eu "échec du multipartisme". Selon lui les partis politiques "gagneraient aujourd’hui à revenir sur la définition même de l’action politique, sur le plan programmes, formation et projection’’.

Selon lui, "jusqu’aux années 1980, l’Algérie avait produit une élite considérable et de qualité dans plusieurs domaine. Cette élite qui a donné une consistance à un type de gouvernance et qui a su réguler les rapports quel que soit les conflits qu’il y avait, a été déstructurée et effacée. On a cru qu’il y a une inertie qui va continuer car on a pensé que cette société ne produit pas d’idées, mais la société se pense elle-même indépendamment d’une élite, toutefois elle a besoin de cette dernière pour formaliser ses idées à un niveau supérieur".

De son côté la sociologue Fatma Oussedik qui a abordé la représentativité du Hirak a dénoncé "des personnages qui s’estiment être la représentation du Mouvement social, alors qu’aucun processus n’a donné lieu à leur élection".

‘’Ces personnes se présentent comme représentants de la population mais ils ne prennent aucun engagement et restent sur le terrain du populisme en surfant sur des électorats divers...", a-t-elle insisté en soulignant que "c’est le peuple qui est la source du pouvoir et de légitimité de toute forme de représentation".

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.