Créé en 1998 par décret exécutif et opérationnel depuis 2002, le Fonds national de développement de l’apprentissage et de la formation continue (FNAC) est principalement chargé d’investir dans la formation continue la taxe de formation obligatoire prélevée sur la masse salariale des entreprises qui est de l’ordre de 1%.
«L’Etat a mis en place cet outil dans la perspective d’encourager les entreprises à faire un effort de formation au profit de leurs salariés, mais aussi pour aider les entreprises qui ne disposent pas de ressources financières suffisantes à recycler leurs employés» a indiqué le directeur des études au FNAC, M. Bendali Ridha Amine.
«A travers le FNAC, l’Etat a voulu instaurer le principe de la formation continue tout au long de la vie du salarié en impliquant les entreprises dans l’effort de la formation. Il est vrai qu’au départ, il y avait une certaine réticence des entreprises à adhérer à ce dispositif et que ces dernières préféraient payer une taxe plutôt que de mettre en œuvre des programmes de formation.
Mais avec le temps, une dynamique c’est installée et les entreprises ont fini par comprendre la pertinence de ce dispositif qui est destiné à mettre à niveau leurs salariés afin d’améliorer leur compétitivité et répondre au mieux aux besoins du marché» a ajouté M. Bendali.
En plus de gérer les ressources financières mises à sa disposition, le FNAC est chargé d’étudier, traiter les programmes de formation proposée au financement par les entreprises, se prononcer sur l’éligibilité des programmes d’apprentissage proposé au financement, entreprendre des enquêtes sur l’évaluation des programmes mis en œuvre et engager toute action visant à la promotion et la valorisation de l’apprentissage et de la formation continue.
