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Les élections éviteront à l'Algérie une impasse constitutionnelle "fatale"

Publié par Dknews le 18-11-2019, 16h45 | 11
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Le candidat à la Présidentielle du 12 décembre prochain, Azzedine Mihoubi a mis en avant, dimanche à Adrar, l'importance de participer massivement à l'échéance prochaine, estimant que ce scrutin est la seule voie susceptible d'éviter à l'Algérie "une impasse constitutionnelle fatale".

"Si une partie des Algériens ne voit pas en la Présidentielle une solution, la majorité d'entre eux demeure consciente qu'il n'y a de solution pour l'Algérie qu'à travers des élections", a tenu à préciser M. Mihoubi lors d'un premier meeting dans le cadre de la campagne électorale.

A ce propos, il a mis l'accent sur l'impératif de "consacrer la volonté du peuple à choisir un président légitime de manière régulière, propre et démocratique permettant à l'Algérie de se repositionner en tant qu'un Etat d'institutions intégral, voire un Etat avec un président en mesure de discuter de toutes les questions".

Il n'est, pour autant, impossible d'imaginer "un pays aussi majestueux que l'Algérie, de par son histoire, ses gloires et les sacrifices de son peuple, manquer de légitimité entière", a-t-il soutenu, qualifiant la Présidentielle du "début de la solution et non une parcelle du problème tel que le propagent certains cercles".

Ce meeting a été une occasion pour M. Mihoubi de passer en revue les principaux axes de son programme électoral incluant plus de 200 mesures pratiques visant à "regagner la confiance en étant franc et en offrant le meilleur au peuple".

Pour M. Mihoubi, la perte de confiance a poussé le citoyen à abandonner l'action politique, ce citoyen-même qui est sorti, dès qu'il a senti que le pays était menacé, revendiquer l'impératif de mettre un terme aux pratiques nuisant à la crédibilité de l'Etat".

Au volet politique, le candidat s'est engagé à opérer des réformes "structurelles" au niveau institutionnel à la faveur notamment d'une Constitution "pérenne" garantissant à l'Etat davantage de stabilité en le préservant de l'improvisation qui a caractérisé précédemment le mode de gouvernance.

M. Mihoubi a promis, également, de conforter l'indépendance de la Justice d'autant plus qu'elle se trouve en phase de "lutter contre la corruption et de demander des comptes à ceux qui ont mis en jeu les atouts du pays".

Sur le plan économique, M. Mihoubi a mis en garde contre la situation difficile que traverse le pays, avant d'appeler à une action "urgente" pour protéger l'économie nationale, "victime d'improvisation, de bricolage et d'entraves dressées devant les investisseurs".

"Il s'agit de lois que nous considérions au service de la souveraineté nationale, mais leur application était soumise aux humeurs" ce qui a donné lieu à "des déceptions ayant affecté le système économique", a-t-il déclaré.

Pour ce qui est de la rente pétrolière, le candidat a estimé que la nouvelle loi sur les hydrocarbures servira de mécanisme pour la sauvegarde des intérêts du pays et faciliter l'investissement dans ce domaine, mettant l'accent sur l'importance de lancer une réflexion autours d'autres alternatives au pétrole.

A ce propos, M. Mihoubi s'est engagé à assainir le climat des affaires et aplanir toutes les difficultés qui entravent les investissements, tout en assurant un accompagnement aux projets de jeunes et annulant les poursuites judiciaires à l'encontre des entrepreneurs ayant des projets défaillants.

Il a évoqué à cette occasion son programme "le rêve du désert" qui vise à réunir les meilleures  conditions pour booster l'investissement au Sud et lier économiquement cette région avec sa dimension africaine.

Il s'agit de créer des zones de commerce libres avec les pays voisins, faciliter le troc et créer une agence nationale pour le développement du Sahara gérée par des compétences nationales des enfants de la région. Ce programme vise également à la relance des projets d'énergie renouvelable bloqués et l'appui de la femme au foyer.

M. Mihoubi a entamé sa campagne électorale dimanche par une visite à la Zaouïa de Sidi M'hamed Belkbir et la Zaouia de Moulay Elhbib, en sus d'autres activités de proximité à la wilaya d'Adrar au cours desquelles il a rencontré nombre de citoyens dans les rues de la ville.

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