Le Centre régional d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels «Iccrom» de Sharjah (Emirats arabes unis) a prolongé jusqu'au 1er décembre les délais de dépôt de candidatures pour le «Prix Iccrom-Athar», annonce le centre sur son site web.
Décerné tous les deux ans, ce prix distingue les travaux de conservation et de sauvegarde du patrimoine matériel dans les pays arabes. Il est ouvert à tous les travaux de conservation du patrimoine bâti et les sites archéologiques ainsi que les archives, collections et acquisitions des établissements culturels.
Les projets menés par des institutions publiques ou privées, des ministères ou des intervenants agissant dans le cadre d'un partenariat public-privé peuvent concourir, à la condition que les travaux soient achevés dans les trois ans précédant la date de dépôt de candidature, précisent les organisateurs.
Les travaux en cours de réalisation ne peuvent être retenus que si une partie substantielle a été déjà menée et remplit les conditions requises pour participer, ajoute-t-on.
La première édition du Prix Iccrom-Athar a été lancée en 2017. L'Algérie avait concouru avec un projet sur le site archéologique de Tipasa, classé patrimoine mondial de l'humanité en 1982.
Le Centre régional de conservation ICCROM de Sharjah, domicilié à Rome (Italie), a été créé par le Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels en partenariat avec le gouvernement de Sharjah.
