Les intervenants au troisième jour de cette rencontre qui se tient à la maison de la culture Ali Souaï ont considéré que la négligence du message aura certainement pour conséquence l’échec de l’£uvre créative. Pour Dr. Abdlehamid de l’université Abbas Laghrour de Khenchela, la véritable £uvre créative est porteuse d’un message clair en étant un mouvement conscient et non pas un état psychologique sur lequel l’auteur n’a aucun contrôle.
Adami Lekhemissi, écrivain et universitaire, a estimé qu’en ces temps des nouvelles technologies de l’information, l’outil de communication tend à devenir message et s’y infiltrer insidieusement de sorte à affecter la perception du message par le récepteur.
Le lecteur à l’heure du numérique est comme un «homme nu» qui n’a plus rien à cacher et s’étouffe sous le poids des technologies nouvelles qui ont imposé de multiples changements sur le lecteur et le contenu «créatif», a ajouté l’intervenant estimant que le récepteur du poème est passé de «la culture de l’oreille» du temps passé à «la culture de l’£il» du temps contemporain. Des lectures poétiques ont été données durant cette troisième journée du colloque par Fouad Ouamène, Maamar Berrahala, Siham Cherit, Behnasse Ourayane et Fouzia Chella. Ces poèmes seront recueillis au sein d’une £uvre qui sera publiée ultérieurement, a assuré le directeur de la maison de la culture, Noureddine Kouider.
Les travaux de ce colloque se poursuivront dimanche et lundi par la présentation de communications, de récitals poétiques et d’une pièce de théâtre ‘‘Ars Edhib’’ (Mariage du loup) du théâtre régional Mohamed Tahar Fergani de Constantine.