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Céréales Collecte de 20 millions quintaux de blé dur depuis avril dernier

Publié par DK NEWS le 24-01-2020, 20h02 | 31
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 Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Cherif Omari, a fait état, jeudi à Alger de plus de 20 millions quintaux de blé dur collectés depuis avril dernier à travers les wilayas du pays, lesquels ont été destinés à être stockés au niveau de neuf (09) grands silos. 

S'exprimant lors d'une réunion avec le Bureau exécutif de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), le ministre a affirmé que ces quantité stockées dans neuf (09) grands silos (de 300.000 à 500.000 quintaux), avaient été mises en exploitation parallèlement avec la campagne moisson-battage. Il a fait savoir, en outre, que son secteur s'employait à l'élargissement des capacités de stockage en préparation à la prochaine saison de moisson à travers, notamment, la mise en place des projets programmés (30 projets), dont 14 projets seront lancés prochainement tandis que 16 autres projets sont en cours de préparation et seront lancés graduellement. Selon le ministre, le secteur recense 600.000 agriculteurs intégrés dans le domaine de la filière céréale, ce qui nécessite «leur réorganisation dans un seul cadre professionnel qui est l'OAIC loin de toute autre tendance». Evoquant les différents problèmes auxquels sont exposés les agriculteurs de cette filière, le premier responsable du secteur a affirmé qu'un deuxième Conseil des ministres sur la filière des céréales était attendu après celui tenu le 4 novembre dernier, pour présenter au gouvernement une feuille de route. Outre l'élargissement de la culture des blés tendre et dur, le ministre a donné des instructions pour élargir la culture de l'orge et étudier les possibilités de son exportation, ainsi que le développement de la culture des légumes secs (légumineuses: lentille, pois chiche et haricot).
  Les légumineuses enregistrent un niveau «record» de production, selon le ministre qui a fait état de consécrations tenues avec le secteur du commerce afin d'arrêter leur importation durant la période de la disponibilité du produit local dans l'objectif d'encourager les agriculteurs à poursuivre la plantation et multiplier la production. Le rendement de la culture du maïs jeune dans le sud du pays notamment dans la wilaya d'Adrar a atteint 105 quintaux/hectare, tandis que la récolte de la production sera entamée au début du mois de février prochain.
  Le ministre a évoqué l'importance de développer ce genre de cultures dans le sud et les hauts plateaux en utilisant des compétences nationales, afin de pouvoir réduire la facture des importations du blé tendre, devenu selon le ministre, «un fardeau sur la balance des paiements, sachant que 350 millions de dollars de la valeur de ce produit sont gaspillés lors de la consommation.
  Le ministre a appelé les investisseurs dans les secteurs public et privé et les importateurs à participer aux investissements locaux des céréales à redynamiser à l'intérieur du pays dans un cadre structuré, notamment dans les domaines de production du maïs et du blé tendre qui sont des matières premières capables de fournir plusieurs industries agroalimentaires installées dans le pays, ainsi que l'investissement dans le domaine de la transformation.   Après avoir écouté les préoccupations des membre du bureau, M.Omari a affirmé que le secteur £uvre à la coordination avec les autorités locales pour assurer l'accompagnement des agriculteurs, outre l'examen du système de financement dans le domaine agricole avec les secteurs concernés et la modernisation des systèmes de paiement des redevances des agriculteurs afin de parvenir à «la pérennisation des activités des agriculteurs».
 
Vers la création d'une école spécialisée dans l'agriculture saharienne 
 Concernant la feuille de route élaborée et qui sera présentée au Gouvernement, le ministre a indiqué qu'elle reposait sur l'extension des surfaces cultivées vers le Sud et la maitrise du développement des systèmes de production et de la rentabilité ainsi que la mise en place d'un programme de base pour le développement et la diversification des semences et leur adaptation au climat.
Le secteur compte créer une école spécialisée en culture saharienne pour étudier les productions et les semences et leur adaptation au climat saharien conformément aux orientations du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune lors du Conseil des ministres. Il s'agit également, pour le ministre, de l'amélioration des systèmes d'irrigation, le renforcement de l'intégration scientifique et technologique dans le domaine agricole à travers la connexion direct des instituts et des centres de recherche à l'agriculteur et l'exploitation de l'expérience des jeunes porteurs de compétences scientifiques dans les fermes et les fermes pilotes. Une rencontre est prévue avec les cadres du secteur des ressources en eau pour examiner les voies et moyens de réaliser des barrages destinés à l'irrigation agricole, a ajouté M. Omari. Pour réduire la charge sur l'énergie électrique, le premier responsable du secteur a recommandé le recours aux services du Commissariat aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique et de l'Agence nationale de développement du numérique. En matière de mécanisation, le secteur est en passe d'étudier la possibilité d'autoriser les agriculteurs à importer certaines machines de moisson essentielles au cycle de production et la fabrication de certains types de machines et d'équipements à l'intérieur du pays à travers la tenue prochaine de rencontres avec certains opérateurs publics et privés. Pour ce qui est des engrais, M. Omari a fait savoir que le secteur, en coordination avec l'Institut national de la protection des végétaux (INPV), s'attèle à protéger l'agriculteur et la production en assurant toutes les mesures nécessaires en matière d'utilisation des produits chimiques inscrits dans le domaine de préservation des récoltes contre les épidémies.
 

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