Une semaine seulement après sa disparition, le Forum de DK News et l’Union nationale des femmes algériennes (UNAFA), ont rendu hier un vibrant hommage à l’une des icônes de la scène artistique nationale qui a consacré toute sa vie à la chanson algérienne, la très regretté Nora.
A cette occasion, une pléiade d’artistes et d’invités à l’image de Saloua, zakia kara tourki, Yacine Bendjemline, la SG de l’UNAFA Fatiha Mouassa, le Président du Conseil national des arts et des lettres Mr Abdelkader Bendamèche ainsi que plusieurs autres grandes figures de la scène artistique algérienne qui ont connu, côtoyé et aimé cette grande artiste, «monument» de la chanson locale, ont pris part à cet hommage qui a enregistré la présence de l’époux de la défunte M. Kamel Hamadi.
Visiblement très ému par l’organisation de cet évènement, M.Kamel Hamdi, à lors de sa brève prise de parole, évoqué l’étroite relation qu’entretenait sa défunte épouse avec ses parents, sa famille sans oublier l’amour qu’il porté et qu’il portera toujours, à celle qui aura été son épouse 55 ans durant.
«C’était une femme qui avait une grande volonté, beaucoup de courage et surtout du talent» a déclaré la grande chanteuse Saloua au sujet de la défunte Nora, en ajoutant que la disparition successive de Na Cherifa, Mohamed Benguettaf et dernièrement Nora a endeuillé la scène artistique algérienne et les fans de l’art.
Par ailleurs, la rencontre qui a coïncidé avec la commémoration de la journée nationale de l’artiste, a été une occasion pour évoquer la situation de l’artiste en Algérie. A ce sujet, l’acteur et réalisateur Yacine Bendjemline a relevé avec une certaine amertume la prédominance de l’aspect financier et matériel sur l’art et la créativité. Il a en ce sens exprimé son mécontentement quant à la prolifération sur la scène artistique nationale de pseudos artistes, vaniteux, qui ternissent l’image de l’art algérien et dont l’unique objectif est d’amasser de l’argent. Nous y reviendrons.
Pour sa part, le Président du Conseil national des arts et des lettres Mr Abdelkader Bendamèche, a rappelé que pour la première fois de l’histoire de l’art algérien et conformément au décret présidentiel du 18 février 2014, l’artiste algérien bénéficie enfin d’une reconnaissance sur le plan juridique. Cette loi constitue une grande avancée pour les artistes algériens car ils ouvrent également doit à l'ensemble des prestations de sécurité sociale.
