Economie

Koweït Le FMI appelle le Koweït à plus de rigueur budgétaire

Publié par DK NEWS le 28-01-2020, 19h11 | 3
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 Le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté lundi le Koweït à introduire un ensemble de réformes comprenant l'imposition de taxes et la suppression progressive des subventions pour combler un déficit budgétaire chronique.

Comme d'autres pays de la péninsule arabique, le Koweït, membre de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) dont l'or noir représente près de 90 % des revenus, a été durement touché depuis l'effondrement des prix du brut à la mi-2014. «Des retards dans les réformes fiscales amplifieraient encore les besoins de financement budgétaire, tandis que la lenteur des progrès sur le front structurel freinerait la croissance», écrit le FMI dans son rapport sur l'état de l'économie koweïtienne. Le budget de l'Etat a été approuvé au début du mois avec un énorme déficit pour la sixième année consécutive.
Contrairement aux autres pays du Golfe, le Koweït a un parlement actif qui a bloqué à plusieurs reprises les projets du gouvernement visant à imposer des taxes ou des frais pour les services publics. Le Koweït, qui pompe 2,7 millions de barils par jour, dispose d'énormes réserves fiscales estimées à 644 milliards de dollars (584 milliards d'euros) par le FMI.  Mais selon l'institution de Washington, l'économie du Koweït n'a progressé que de 0,7 % l'année dernière et la croissance ne devrait pas dépasser 1,2 % en 2020.
Sans réformes, les besoins de financement du gouvernement devraient augmenter rapidement, représentant 180 milliards de dollars (163 milliards d'euros) sur les six prochaines années.
Le prêteur mondial propose des réformes spécifiques sur dix ans pour ajuster les finances de l'Etat : réduction des dépenses publiques, diminution de la masse salariale publique - qui représente près de la moitié des dépenses publiques - en plus de la suppression progressive des subventions au carburant, à l'électricité et à l'eau.
Le FMI appelle le gouvernement à suivre les pas de ses voisins, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn, en imposant une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 5%, des taxes sur les produits de luxe, et en augmentant l'impôt sur les bénéfices des entreprises nationales.

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