Monde

Libye: Désaccord au sein de l'UE sur les moyens pour contrôler l'embargo sur les armes

Publié par DK NEWS le 17-02-2020, 16h03 | 4
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«Je ne pense pas que nous soyons en mesure de faire cela», a-t-il déclaré  peu avant une réunion des ministres des affaires étrangères de l'UE à  Bruxelles. «L'unanimité est nécessaire» pour reprendre cette opération décidée en  2015 au plus fort de la crise des réfugiés, a-t-il rappelé. «Si nous ne  l'obtenons pas, nous ne pouvons pas aller de l'avant», a-t-il souligné. Le mandat de Sophia a été prolongé jusqu'au 31 mars 2020, mais elle n'est  plus opérationnelle en mer. Les Etats membres ont retiré leurs navires à  cause du refus de l'Italie de laisser débarquer sur son territoire les  migrants sauvés en mer faute d'accord entre les Etats de l'UE pour les  prendre en charge. L'Autriche voit dans l'opération Sophia «un billet d'entrée en Europe pour  des milliers de migrants clandestins» et refuse donc de donner son accord  au retour des navires européens dans la zone. Son ministre des Affaires  étrangères Alexander Schallenberg a confirmé cette position dans un  entretien au quotidien Die Welt. «Ceux qui pensent avant tout aux questions de migration doivent être  conscients que les problèmes de migration ne peuvent être résolus que si la  Libye ne demeure pas un Etat en faillite», a averti le chef de la  diplomatie allemande Heiko Maas à son arrivée à Bruxelles. L'Autriche n'est pas le seul pays à bloquer. «Lorsque vous approchez de la  décision finale, beaucoup d'autres ont une certaine réticence», a souligné  Josep Borrell. «Si nous ne pouvons pas nous entendre aujourd'hui, nous tenterons de le  faire lors du prochain conseil» des ministres des Affaires étrangères prévu  le 23 mars à Bruxelles, a-t-il déclaré. Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, veut  croire en un changement de la position à Vienne où le chancelier Sebastian  Kurz est en coalition avec les Verts pour gouverner. «Je ne peux pas imaginer qu'un pays comme l'Autriche dise non en fin de  compte», a-t-il déclaré. «Je comprends que l'Europe ne soit parfois pas  capable de faire de la politique mondiale, mais elle doit être capable de  faire de la politique européenne», a-t-il ajouté. 

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