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La greffe de cellules souches ou la médecine du futur

Publié par R.Rachedi le 15-06-2014, 20h00 | 51
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Tout comme le cancer, le sida, est une maladie mortelle pour laquelle il n’existe toujours pas de traitement curatif ou de vaccin. Pour les 35 millions de personnes vivant avec le VIH/sida dans le monde, la seule alternative thérapeutique qui s’offre à eux est l’utilisation des antirétroviraux.

Toutefois, à cause de leur prix trop élevés, environ 10 000 euros par personne et par an, 80% des personnes contaminées (qui vivent dans l’hémisphère Sud de la planète) n’ont pas accès aux soins. Conséquence, le taux de mortalité dans ces régions du globe est des plus élevés.

«Cette différence de prise en charge thérapeutique a poussé les firmes pharmaceutiques de certains pays gravement touchés par le VIH  comme l’Afrique du Sud, le Brésil et l’Inde, à produire localement les antirétroviraux et ce malgré les oppositions des firmes détentrices de leurs brevets» a indiqué hier le Pr Sanhadji.

«Bien que contraire aux règles internationales en matière de brevets, cette démarche audacieuse aura tout de même permis aux populations de ces trois pays de bénéficier des traitements antirétroviraux dont le coût ne dépasse pas les 400 euros par an» a-t-il ajouté.

Toutefois, même si les antirétroviraux freinent l'évolution du virus dans l'organisme et augmentent considérablement l’espérance de vie des malades, l’avenir du traitement du virus du sida pourrait bien être lié à la greffe de cellules souches. «C’est la médecine du futur. Beaucoup de maladies graves seront traités à l’avenir par la médecine réparatrice.

Cette nouvelle technique ne remplacera pas la médecine conventionnelle mais, elle lui sera complémentaire. Les cellules souches vont ouvrir des possibilités extraordinaires dans la médecine. Elles pourront être utilisées pour traiter les maladies graves comme le sida mais aussi pour la greffe d’organes»  a souligné le Pr Sanhadji. 

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