Au début de l'émission, la commissaire de police, Yasmine Khouas a évoqué le développement technologique accéléré qui a vu l'émergence de nouvelles techniques de communication sur la toile et les réseaux sociaux ainsi que les dangers de leur mauvaise utilisation par les enfants.
A ce propos, elle a fait état de l’enregistrement, au cours de l’année 2019 et le premier semestre de 2020, quelque 115 affaires dont ont été victimes 90 mineurs, outre l’implication de 130 autres dans des affaires de cybercriminalité.
Rappelant les mesures préventives prises par la DGSN, notamment les cours et conférences de sensibilisation, les journées d'information et d'études, les colloques et les séminaires, la commissaire de police Khouas a souligné que ces actions ont été organisées en coordination avec les partenaires des autres corps de sécurités et la société civile.
Pour sa part, la représentante du ministère de la Santé et de la réforme hospitalière, Hinda Kiar a mis en avant le programme tracé par son département, en se basant essentiellement sur la formation de psychologues en vue de sensibiliser aux dangers de l'utilisation irrationnelle des tablettes.
Soulignant que "ces technologies sont devenues une nécessité impérative dans nos quotidiens", elle a mis l'accent sur le rôle des parents dans le contrôle de leurs enfants face à ces dangers.
Elle a salué, dans ce cadre, la contribution des différents acteurs, pouvoirs publics et société civile, notamment les développeurs des logiciels, dans la protection des enfants contre les dangers d'internet et des réseaux sociaux.
A la fin de l'émission, des conseils et des recommandations ont été donnés aux parents pour éviter l'usage excessif d'internet par les enfants tout en rappelant les supports de communication de la DGSN et leur importance dans l'ancrage de la culture de conscience sécuritaire au sein de la société.
