Monde

Mali Nouvelle mobilisation de milliers de personnes pour la démission du président

Publié par DK NEWS le 12-08-2020, 17h27 | 35
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Les appels au dialogue de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et la pluie n'ont pas découragé les opposants, rassemblés au son des vuvuzelas au centre de Bamako. 
Deux mois après le début des manifestations, le mot d'ordre est le même: "Notre objectif est la démission d'IBK (Ibrahim Boubacar Keïta) et de son régime", selon Issa Kaou Djim, le coordinateur de la plate-forme (CMAS) de soutien à l'imam Mahmoud Dicko, figure de proue du mouvement de contestation. 
"Même si on n'a pas aimé la manière de faire de la Cédéao (médiatrice dans la crise), nous les remercions pour leur geste. 
Mais il est temps qu'on se parle entre Maliens", a déclaré l'imam Dicko. 
"Si IBK ne nous écoute pas, il verra. Je jure devant Dieu il verra mais ne soyons pas pressé. Nous allons gagner cette victoire mais de façon pacifique", a-t-il ajouté, lors de la manifestation qui a fini sans incident. Les pancartes brandies par les manifestants visaient le président Keïta, au pouvoir depuis 2013, mais aussi son Premier ministre Boubou Cissé. 
C'est la première manifestation contre le pouvoir depuis la trêve annoncée le 21 juillet par l'opposition pour la fête musulmane de l'Aïd al-Adha. Dix jours plus tôt, une manifestation à l'appel de l'opposition avait dégénéré en un weekend de troubles meurtriers, les plus graves à Bamako depuis le coup d'Etat de 2012. Ces violences on exacerbé les tensions dans ce pays meurtri par des années de violences jihadistes et intercommunautaires et frappé par le coronavirus. La crise actuelle, qui fait craindre à la communauté internationale que le Mali s'enfonce dans le chaos, a vu le jour début juin, après l'invalidation d'une trentaine de résultats des législatives de mars-avril par la Cour constitutionnelle, dont les membres ont depuis lors été remplacés. 

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