Ce projet, le premier en Afrique pour ce genre d’embarcation de 30 à 34 mètres, s’inscrit, a-t-il souligné lors d’une réception organisée sur les chantiers de l’entreprise, "dans le cadre du plan économique quinquennal 2020-2025 visant la promotion de la pêche en haute mer afin d’optimiser l’exploitation des ressources halieutiques nationales." "Pour pallier au manque de ressources halieutiques enregistré sur les côtes algériennes, il a été décidé de promouvoir la pêche en haute mer qui nécessite des embarcations d’une certaine dimension et avec certaines mesures et caractéristiques," a-t-il expliqué, à ce propos. La société SAKOMAS, spécialisée dans la construction de bateaux de pêche, a-t-il assuré, "possède les espaces nécessaires au niveau de son chantier, notamment, des hangars de 60 mètres de long et 20 de large, mais aussi l’expérience nécessaire pour la construction de ce genre d’embarcation dans le respect des normes de construction.".
Le projet, mené avec une société espagnole avec laquelle un contrat de partenariat a été signé en décembre 2019, pourra générer jusqu’à 600 postes d’emploi, "ce qui n’est pas négligeable, en sus, des sommes en devise, en millions d’euros, qu’il pourra préserver pour l’Algérie," a fait remarquer M. Benaoudia. S’agissant des deux bateaux de pêche de 14 mètres réalisés en fibre de verre et destinés à des clients mauritaniens dont la construction a été lancée en mars dernier, "ils sont finalisés à 90% et seront livrés aux clients dès la réouverture des frontières terrestres," a indiqué M. Benaoudia.
Le responsable de la SARL SAKOMAS a indiqué également que d’autres commandes ont été adressées par des clients mauritaniens, sénégalais et de Côte d’Ivoire à son entreprise qui a déjà produit une dizaine de bateaux de ce type "petit métier" depuis son lancement en 2015.
