Le Forum de DK News a reçu hier le président de la Commission nationale de défense du consommateur qui a informé de l’existence d’une caravane de sensibilisation de tous les intervenants sur le marché de la consommation afin que le mois de Ramadhan se déroule dans les meilleures conditions possibles pour les consommateurs et les commerçants.
Auparavant, M. Bouras, directeur du commerce de la wilaya d’Alger avait rappelé quelques vérités : «Durant le mois sacré, les musulmans de chaque pays passent d’un régime alimentaire à un autre, ce qui ne manque pas de provoquer des tensions sur un certain nombre de produits».
Faisant le point sur les dispositions prises par les autorités à tous les niveaux, il insiste « sur la disponibilité de tous les produits, en quantité suffisante» et l’intervention constante des 752 brigades de contrôles des prix de la wilaya qui travailleront jour et nuit durant le Ramadhan et la période estivale.
Le contrôle portera sur les produits de consommation dont les prix sont réglementés, car soutenus par le Trésor public : les viandes rouges et blanches mises sur le marché par les EPE chargées de cet approvisionnement, les laits et dérivés, les farines ( boulangeries), ceci sans omettre les contrôles de salubrité des abattoirs, des marchands de détail et les brigades de contrôle nocturne».
50 milliards
M. Bouras a toutefois mis en relief «le comportement du consommateur qui provoque par ses achats quasi compulsifs, stockant des produits et provoquant des tensions, des pénuries et des pratiques spéculatives alors que rien sur le marché n’y invite. Il n’y a pas de spéculation, d’entente, d’obstacle à la concurrence transparente, libre et loyale quand la quantité est là».
Les services de la wilaya d’Alger sont au fait des pics de consommation : « En première semaine, ce sont les produits de bouche qui flambent, stabilisation à partir de la deuxième et reprise de la consommation en prévision de l’aïd avec les achats de vêtements et de chaussures». «Je confirme et j’assure que tous les produits de large consommation sont disponibles. Je peux même vous annoncer que durant ce mois pas moins de 50 milliards de centimes circuleront dans les commerces algérois».
A une question sur l’association des grossistes en fruits et légumes, les organisations de commerçants et les représentants des consommateurs avant les périodes de tension, MM. Bouras et Harzelli répondent d’une même voix : «Nous avons rencontré toutes les parties, tous les professionnels ; tous sont d’accord pour le respect des lois et des règles de la concurrence. Le consommateur est aussi un maillon qui compte. Il est souhaitable qu’il adopte un comportement rationnel». Le consommateur est en mesure de bien peser ses besoins en fonction de ses ressources.
