La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), Audrey Azoulay, a condamné l'assassinat par des hommes armés d’un journaliste dans la localité de Peixoto de Azevedo, dans l’Etat de Mato Grosso au Brésil.
"Tuer un journaliste est une atteinte directe à la liberté d'expression et à la liberté d'information", a souligné Mme Azoulay citée dans un communiqué, se disant "convaincue que les autorités brésiliennes mèneront une enquête diligente et approfondie qui conduira à l'arrestation des responsables de son assassinat et, ce faisant, dissuadera de nouvelles violences à l'encontre des journalistes".
Edney Menezes travaillait pour la chaîne brésilienne TV Miragem.
Il avait été tué dans sa voiture le 15 novembre par deux hommes à moto, rappelle l’organisation onusienne.
Dans un rapport publié à l'occasion de la Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes, l’Unesco fait état d’une baisse de 14% des meurtres de journalistes dans le monde en 2018-2019 par rapport aux deux années précédentes.
Le rap port de la Directrice générale de l'Unesco sur la sécurité des journalistes et le danger de l'impunité a recensé 156 meurtres de journalistes à travers le monde lors de ces deux années, dont 57 en 2019, ce qui représente le "total annuel le plus bas depuis dix ans".
Toutefois, le document déplore un niveau d'impunité extrêmement élevé pour les crimes ciblant les journalistes, avec près de 9 cas sur 10 qui restent impunis.
L'Unesco promeut la sécurité des journalistes au travers de mesures de sensibilisation mondiale, d'un renforcement des capacités, ainsi que par la mise en œuvre du Plan d'action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité.
