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Conférence hier au forum de DK NEWS, sur les pratiques commerciales et la consomation durant le Ramadhan - Prix : tendance à la baisse

Publié par Said Abjaoui le 06-07-2014, 19h27 | 38
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Les prix, ça ne laisse personne indifférent. Surtout pas durant le Ramadhan. Surtout pas à la veille de la fête de l’Aïd Sghir. Surtout pas à la rentrée des classes. Surtout pas à la veille de l’Aïd El Kebir. Toutes les occasions sont bonnes pour en parler.

L’Ugcaa est concernée. L’Union générale des boulangers en est concernée. La commission nationale des mandataires, fruits et légumes  est concernée. Que dire alors de l’association de la protection et orientation des consommateurs et de l’environnement ? 

Les consommateurs que nous sommes avons le droit de savoir pourquoi les prix augmentent-ils du jour au lendemain dès qu’un évènement surgit chez nous. Tout évènement (Ramadhan, les Aïd, la rentrée scolaire ) est approché par la crainte  que le portefeuille ne suffit pas. 

Un salaire pour faire face seul contre tous ? Parfois, le combat est perdu d’avance et cette défaite se traduit par un endettement des ménages. Endettés jusqu’au cou. Alors, les consommateurs désignent les grossistes et les commerçants de détail. Ceux-là rejettent la faute sur ceux qui se trouvent comme intermédiaires entre la production et les commerçants installés. 

Les commerçants plaident non coupables. Pour l’animation d’une conférence-débat, MM. Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans, Omar Amer, président de l’Union des boulangers, Medjbar Mohamed, président de la Commission nationale fruits et légumes, représentants des quatre associations citées ont été, hier, les invités du forum du quotidien DK News.
M. Mustapha Zebdi, président de l’Association de protection et orientation du consommateur, (Apoce) et son environnement. 

M. Hadj Tahar Boulenouar s’est félicité d’abord de participer à une conférence-débat qui a réuni les commerçants, les grossistes et les représentants des consommateurs. Il commence par déplorer l’absence de dialogue entre ces associations.

Quand il n’y a pas de dialogue, il n’en résulte que de l’incompréhension et évidemment dans ces conditions, les commerçants et les consommateurs s’ignorent et peut-être même s’affrontent sans se rencontrer, par presse interposée.

Le commerçant se voit accusé d’augmenter les prix sans raison pourtant les causes des augmentations existent. Le commerçant, dans son ensemble, dans la structuration des prix se doit d’intégrer le loyer du local, les impôts. Le commerçant  n’est pas un producteur, ni même un importateur car il achète au gros et demi-gros.

 Qui doit payer les charges (loyers, impôts, le travail, les dégâts) ? Le commerçant bien sûr. A Semmar par exemple, qui est un marché de gros, le carreau s’élève à 20 millions de centimes de loyer. 

Pour abaisser les prix, il faudrait bien satisfaire le nombre de 1 000 marchés de proximité décidé par le Président. La proximité devrait s’expliquer par quartiers, c’est-à-dire au plus près des consommateurs. Concernant l’agriculture, il y a absence de plan de production. Pour la pomme de terre , on la voit passer de 120 da à 50 puis à 30 da. C’est là que les chambres froides doivent jouer leur rôle.

Les chambres froides stockent la surproduction et l’Etat intervient pour ensuite la mettre sur le marché quand il y a pénurie et ainsi lutter contre la spéculation. Cette quantité dégagée est remise sur le marché sans que le marché de gros la voit passer.

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