Les cours du blé continuaient de grimper vendredi à la mi-journée sur Euronext, au lendemain de la publication du rapport mensuel (Wasde) du ministère américain de l'Agriculture révisant nettement à la baisse ses estimations sur la production mondiale.
Après "le gros choc d'hier sur les bilans mondiaux" et à l'approche de la "clôture des options sur l'échéance de septembre", "les investisseurs courent après le marché parce qu'ils n'avaient pas anticipé une telle hausse" des cours, explique l'analyste Damien Vercambre du cabinet Inter-Courtage.
Vendredi à 12H45, le prix du blé, progressait de 5,50 euros à 251,75 euros la tonne sur l'échéance de septembre et de 5,50 euros sur celle de décembre à 254,25 euros la tonne, dans un volume de plus de 32.000 lots échangés. Selon le rapport Wasde de la veille, la production de blé dans le monde pour 2021-2022 est attendue désormais à 776,91 millions de tonnes, contre 792,40 millions de tonnes un mois plus tôt. Le ministère de l'Agriculture américain a également révisé de façon spectaculaire la prévision de production de blé russe évaluée désormais à 72,50 millions de tonnes, contre 85 millions un mois plus tôt, entraî nant depuis hier une forte hausse des cours sur Euronext et à Chicago. De son côté, le prix du maïs restait stable à la mi-journée, à 221,75 euros la tonne sur l'échéance de novembre et gagnait 50 centimes, à 223,75 euros la tonne sur l'échéance de janvier, sur un total de plus de 270 lots échangés.
Des prix qui "se rapprochent sur Euronext des plus hauts niveaux négociés en mai", pointe le cabinet Agritel dans son rapport quotidien.
