Les wilayas de l’Ouest du pays ont commémoré, dimanche, le 60e anniversaire de la journée de l’émigration dans une atmosphère solennelle et de recueillement, avec une minute de silence observée à la mémoire des chouhada des massacres du 17 octobre 1961 perpétrés dans la capitale française, Paris.
L’événement a été marqué par l’inauguration de projets de développement et de manifestations culturelles variées, dont des conférences. Dans la wilaya d’Oran, la ville d’Arzew a accueilli les cérémonies de commémoration de cette journée nationale durant lesquelles les autorités de la wilaya civiles et militaires ainsi que la famille révolutionnaire, se sont recueillies à la mémoire des chouhada en déposant des gerbes de fleurs devant la stèle commémorative du jardin du « 18 février » au centre-ville et la lecture de la Fatiha. Au port d’Arzew, une minute de silence a été observée en présence des travailleurs et au village côtier de Cap Carbon, l’hôtel "Mounira" s’étalant sur une surface de 156 m2, comprenant 11 chambres, 5 suites, un restaurant et u ne salle de sports a été inauguré à cette occasion.
D’autre part, il a été procédé au raccordement au système d’énergie solaire de l’école primaire "Moudjahid Mustapha Benbrahim" et une exposition de photos de chouhada de la révolution a été organisée au siège de la wilaya, où des agents de la garde communale ont été honorés.
De son côté, la direction locale de la jeunesse et des sports a organisé à la maison de culture d’El-Barki une exposition de photos mettant en exergue la barbarie du colonialisme français lors des manifestations pacifiques organisées à Paris, en plus de manifestations sportives d’haltérophilie, du matrag, de judo, de karaté et du Tai Kwan Do. Une exposition de produits locaux a été organisée à l’initiative de l’association de la femme rurale et une autre de jeunes concernant les activités scientifiques de l’association "Khawarizmi". Dans la wilaya de Mostaganem, une salle de soins a été mise en service à la cité 600 logements de Kharrouba, à l’est de la ville. Trois moudjahidine et des membres de la famille révolutionnaire ont été honorés. D’autre part, le secteur de la culture et des Arts et celui des moudjahidine et des ayants droit ont signé une convention dans le domaine de la préservation de la mémoire historique et de l’écriture des événements nationaux, notamment ceux concernant de la révolution de novembre.
A la wilaya de Tissemsilt, la commémoration de cette journée nationale a été marquée par l’organisation de plusieurs activités culturelles, intellectuelles et historiques au niveau de l’université « Ahmed Benyahia Louancharissi », comprenant des expositions de photos et des affiches jetant la lumière sur les crimes commis par les forces de police françaises contre des algériens isolés, à Paris le 17 octobre 1961, ainsi que des lectures de poèmes et la projection d’un documentaire sur les massacres. Dans la wilaya d’Aïn-Temouchent, la commémoration des événements du 17 octobre 1961 s’est distingué par l’ouverture d’une cantine scolaire et l’inauguration d’un stade de proximité dans la commune de Chaâbat Lham où l’école primaire « Ghami Ahmed » a été renforcée par une cantine scolaire, dans le cadre du programme du Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales. Le wali d’Aïn-Temouchent a honoré le moudjahid Banbakhti Mohamed, ainsi que des médecins, des paramédicaux, des associations et des représentants de la société civile.
A Sidi Bel-Abbes, le wali a procédé à la distribution de 6 bus de transport scolaire au profit des élèves des communes de Sidi Ali Boussidi, Sidi Dahou Zaïr, Tabia, Boukhanifis et Aïn Aden, en plus de la mise en service d’une cantine scolaire assurant 120 repas au profit d’une école primaire à Aïn Berd. Plusieurs activités étaient au programme de la commémoration de la journée nationale de l’émigration à Relizane, notamment la baptisation de la place du 17 octobre 1961 et à Nâama, une conférence a été organisée par le musée de wilaya du moudjahid au centre universitaire "Salhi Ahmed".
