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1er Novembre 1954 : un élément fondamental de l'identité du peuple algérien et de son histoire

Publié par DK NEWS le 29-10-2021, 14h32 | 38
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La commémoration du 1er Novembre 1954, date du déclenchement de la Guerre de Libération nationale du joug colonial français, représente pour le peuple algérien un moment de ressourcement et de communion autour d'un élément fondamental de son identité nationale et de son histoire.

Cette commémoration revêt cette année une dimension particulière, coïncidant avec la résurgence outre-mer de discours politiques déniant le caractère profondément inhumain et raciste de la colonisation, et les crimes abominables et barbares qu'elle a engendrés en Algérie.

Face à ces discours de déni récurrent, le peuple algérien a toujours fait montre d'un attachement viscéral à sa mémoire collective: les crimes de guerre et contre l'humanité commis par les armées françaises durant les 132 ans qu'a duré la colonisation y sont gravés à tout jamais. C'est dans cette mémoire collective que la Nation algérienne a puisé la force et trouvé les ressorts nécessaires pour se soulever et arracher sa liberté et son indépendance en 1962 après une lutte armée de 7 ans et demi et des sacrifices incommensurables.

Durant ces 132 ans, la France coloniale a commis des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre fondée sur une idéologie de purification ethnique ayant pour objectif de remplacer les populations autochtones par des apports de populations étrangères. Des historiens et des chercheurs estiment à cinq (05) millions et demi le nombre d'Algériens victimes de ces crimes, soit plus de la moitié des habitants de l'Algérie sous occupation coloniale.

La commémoration de cette date phare de l'histoire nationale intervient dans le sillage de la commémoration des massacres du 17 octobre 1961 à Paris, qui illustrent la barbarie du système colonial.  

Dans la nuit du 17 octobre 1961, des milliers d'Algériens et d'Algériennes avaient manifesté pacifiquement dans la capitale française pour dénoncer le couvre-feu inique et discriminatoire décrété à leur encontre par le préfet de police Maurice Papon. Plusieurs d'entre eux avaient été exécutés sommairement par balles, jetés vivants dans la Seine ou battus à mort, selon les témoignages de survivants et d'anciens policiers français.

Cette manifestation, réprimée dans le sang, avait fait un millier de victimes, selon Mohamed Ghafir, ancien responsable du Front de libération nationale (FLN) dans la région Nord de Paris, pendant la Guerre de Libération.

De nombreux historiens algériens et français ont demandé à la France officielle de reconnaitre les massacres du 17 octobre 1961 comme étant un crime d'Etat.

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a décidé la veille de la commémoration de ces massacres de décréter l'observation d'une minute de silence, le 17 octobre de chaque année à 11h à travers tout le territoire national, à la mémoire des Chouhada tombés lors de ces évènements tragiques.

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