Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok, qui a repris son poste dimanche, a ordonné mercredi l'"arrêt immédiat des limogeages" et annoncé le "réexamen" de toutes les nominations annoncées durant sa détention dans la foulée du coup de force militaire du 25 octobre.
Ce jour-là, le général Abdel Fattah al-Burhane dissolvait l'ensemble des institutions du pays et dans les semaines suivantes annonçait limoger les patrons des médias d'Etat, d'entreprises et de banques publiques ainsi que de nombreux responsables au sein des différents gouvernorats. En outre, des ambassadeurs ayant annoncé faire défection étaient relevés de leur fonction par un haut fonctionnaire occupant alors de facto le poste de chef de la diplomatie. Mercredi, M. Hamdok a dit dans un communiqué ordonner "l'arrêt immédiat des limogeages et des embauches dans les institutions publiques locales et nationales jusqu'à nouvel ordre".
Le Premier ministre, qui n'a toujours pas de gouvernement après avoir été réinstallé dimanche aux termes d'un accord avec le général Burhane, a ajouté que "les embauches et limogeages décidés récemment seront étudiées et réexaminées".