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Opération Barkhane : Le nombre de militaires français passera de 5.000 à 3.000 mi-2022 (officier)

Publié par DK NEWS le 14-12-2021, 14h43 | 30
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Le nombre de militaires français au Sahel sera réduit d'ici six mois à 3.000 hommes, contre plus de 5.000 il y a quelques semaines, a indiqué le commandant de l'opération Barkhane, le général Laurent Michon.

"Nous étions environ 5.000 militaires français au Sahel à l'été 2021, nous serons environ 3.000 à l'été 2022", a souligné le commandant dans un entretien accordé à l'AFP, précisant qu'"il y aura beaucoup moins de forces conventionnelles et plus de forces spéciales dédiées au partenariat de combat, réunies au sein de la force européenne Takuba".

Le général Laurent Michon a précisé, en outre, qu'il est "sur le point de terminer la première phase, à savoir le désengagement de l'extrême nord malien (Tombouctou, Kidal, Tessalit), en coopération à la fois avec les autorités maliennes, la Minusma (mission de l'Onu au Mali) et nos amis européens associés au sein de la force Takuba".

Des mouvements de la société civile et des partis politiques maliens protestent depuis janvier dernier contre la présence française au Mali depuis 2013.

Ces manifestations, qui se s ont poursuivies jusqu'au mois d'octobre, sont intervenues dans un contexte marqué par la multiplication des bavures militaires françaises au Sahel, dont la plus sanglante avait fait en janvier 19 morts, parmi les civils à la lisière du village de Bounti, dans le centre du Mali.

Plusieurs organisations nationales et internationales à l'instar de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et l'Association malienne des droits de l'Homme (AMDH) avaient alors demandé une "enquête indépendante, approfondie et impartiale".

Suite à ces bavures militaires ayant entaché la réputation de la France, déjà ternie dans la région, le président français, Emmanuel Macron a fini par annoncer, le 10 juin dernier, la fin de la mission Barkhane dans ce pays sahélien, actant l'échec d'une politique militaire qui a duré huit ans, alors qu'un sondage réalisé début janvier par l'institut Ifop a révélé que la moitié des Français désapprouvent l'intervention française au Mali.

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