Les principaux syndicats tchadiens ont appelé à une grève générale d'une semaine, du 20 au 26 février prochain, pour protester contre la hausse des prix à la pompe, décidée mardi par le gouvernement, selon un communiqué conjoint publié samedi.
Cette grève d'avertissement, décidée sans préavis et avec service minimum dans les hôpitaux, a pour but de contraindre "le gouvernement à revenir aux anciens prix des carburants, à savoir 518 FCFA pour l'essence et 548 FCFA pour le gasoil", explique le document signé par les plus importantes centrales syndicales.
Dans une note d'information publiée vendredi, la primature a justifié cette hausse des prix par "un besoin d'harmonisation des coûts avec les pays voisins et de la zone CEMAC en vue de dissuader les réseaux de contrebande tout au long des frontières".
Elle a affirmé que "cette mesure contribue également à maitriser les prix de vente du carburant sur l'ensemble du territoire national".
''Cette mesure est une provocation du gouvernement envers la population en général et les travailleurs en particulier et elle va impacter sur le panier de la ménagère", a déclaré à l'assemblée générale Mahamat Nasradine Moussa, secrétaire général de la CIST.
