Monde

Sénégal : Macky Sall assure quitter ses fonctions de Président le 2 avril

Publié par DK NEWS le 25-02-2024, 15h40 | 4
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Le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé jeudi soir qu’il va quitter ses fonctions de chef de l’Etat du Sénégal à l’expiration de son mandat en cours qui prend fin le 2 avril prochain.

"Le 2 avril sera le terme de mon mandat de 5 ans et la fin du contrat avec le peuple en tant que président de la République. Le 2 avril, ma mission se termine à la tête du Sénégal (... ) Il n’a jamais été question de dépasser mon mandat constitutionnel", a rassuré le président Sall, lors d’un entretien avec des journalistes de quatre médias locaux retransmis en direct à la télévision nationale, RTS, se disant incompris par beaucoup dans sa démarche.

Sur la question de la date du scrutin qui cristallise les attentions depuis le début du feuilleton autour du report, Sall est d’avis qu’elle devrait découler du dialogue qu’il espère voir se tenir la semaine prochaine.

"Pour ce qui est de la date, on verra ce que le dialogue va décider. Le décret (de convocation du corps électoral) ne peut être pris avant la concertation nationale. D’ailleurs j’ai programmé lundi 26 février et ça devrait se faire sur deux jours, donc lundi et mardi. Il faut qu’au sortir du dialogue mardi, qu’on ait une date", a-t-il indiqué.

"Il est clair que le pays ne peut pas rester sans président de la République. Ca, le dialogue qui vient devra certainement trancher ou proposer si un consensus peut être obtenu", a fait savoir Macky Sall, souhaitant l’implication de tous les acteurs au dialogue pour, "dans l’intérêt supérieur de la nation", trouver les moyens d’enjamber "ce contexte particulier".

"J’écouterai ce que le dialogue dira et après le dialogue certainement le conseil constitutionnel pourrait être amené à clarifier", a-t-il projeté.

Le président sénégalais a dit mettre en avant les intérêts du pays devant toute autre considération, mettant sur la table sa volonté de pacification du climat social à travers "le pardon et la réconciliation".

Le scrutin présidentiel pour désigner le successeur de Macky Sall devait avoir lieu le 25 février 2024. Saisi d’une proposition du bureau de l’Assemblée nationale, le président Sall a stoppé le processus le 3 février en abrogeant le décret convoquant le corps électoral.

Deux jours après, le Parlement a validé une loi fixant la présidentielle au 15 décembre 2024 tout en prorogeant le mandat de Sall jusqu’à l’installation de son successeur.

Des manifestations d’envergure ont éclaté à partir du 9 février dans plusieurs localités du pays en réaction au report de la présidentielle.

Quatre personnes ont perdu la vie lors de ces manifestations. Le 15 février, le Conseil constitutionnel a annulé les décisions prises par le président Sall et l’Assemblée nationale tout en appelant à la tenue du scrutin dans les meilleurs délais.     

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