Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a condamné l'attaque qui a blessé, samedi, huit soldats de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC).
Au moins huit casques bleus de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) ont été blessés dans l'attaque survenue dans la journée de samedi dans l'est du pays. Selon la MONUSCO, cette attaque est survenue dans la région de Sake, à seulement 20 kilomètres de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.
Dans un communiqué publié dimanche soir par son porte-parole, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a condamné l'attaque, soulignant qu'"elle pourrait constituer un crime de guerre au regard du droit international".
Il a appelé "tous les groupes armés à cesser immédiatement les hostilités et à participer au processus de désarmement".
Les soldats de la paix étaient déployés depuis plusieurs semaines dans le cadre de l'opération Springbok dans la région du Nord-Kivu, travaillant aux côtés des troupes gouvernementales dans des opérations militaires.
Le secrétaire général et la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, ont souligné la détermination de l'ONU à "poursuivre la mise en œuvre de son rôle de protection des civils auprès du Conseil de sécurité et à travailler avec les forces de défense et de sécurité de la RDC pour renforcer les patrouilles conjointes et unilatérales visant à protéger les civils".
