"L’Emir Abdelkader...l'érudit et le savant" sera le thème d’un colloque national, prévu samedi à Mascara, a-t-on appris, jeudi, des organisateurs.
La rencontre abordera plusieurs axes en lien avec la personnalité de l’Emir Abdelkader, dont "les conditions de la naissance de l’Emir et les facteurs à l’origine de son génie", "les aspects jurisprudentiels, littéraires et cognitifs du fondateur de l’Etat algérien moderne", "son legs scientifique et ses exploits", "des hommes autour de l’Emir Abdelkader", ainsi que "personnalité historique et référence nationale", a indiqué à l’APS le directeur des Affaires religieuses et des Wakfs, Ali Zenadra.
Le colloque de deux jours sera animé par des enseignants universitaires et des chercheurs spécialistes dans la résistance de l’Emir et de sa biographie de plusieurs universités du pays, a fait savoir la même source.
L’objectif de cette rencontre est de mettre en relief la personnalité de l’Emir à travers les œuvres ayant marqué les champs scientifique, religieux (fikh) et littéraire de la région de Mascara et de mettre en valeur le rôle prépondérant de l’œuvre scientifique de cette personnalité nationale, ainsi qu’à mettre en exergue l’impact de cette œuvre dans l’édification de l’Etat algérien moderne, a-t-on indiqué.
La Grande bataille de Souk Ahras, un modèle de l’unité et de la cohésion du peuple algérien dans sa résistance à l’occupation française (SG ONM)
Le secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Hamza Aoufi, a souligné, jeudi, que la grande bataille de Souk Ahras, qui s’est déroulée le 26 avril 1958, est "un modèle de l’unité et de la cohésion du peuple algérien dans sa résistance à l’occupant français".
M. Aoufi a déclaré, dans une allocution prononcée sur l’un des sites de la bataille, au lieu-dit Tabbet El Khorchof (commune de Zaârouria), en présence des autorités civiles et militaires et d’un certain nombre de moudjahidine et d’enfants de Chouhada, que cette bataille "à laquelle ont participé des Moudjahidine de différentes régions du pays, a mis en évidence l’unité nationale face à l’occupant, comme en témoigne la stèle commémorative comportant les noms des martyrs tombés au cours de cet engagement".
Le SG de l’ONM a appelé les jeunes de la génération montante à "se souvenir de l’ampleur des sacrifices consentis par leurs parents et leurs aïeux pour le recouvrement de la liberté". De son côté, Djamel Ouarti, professeur d’histoire à l’université Mohamed-Cherif Messaâdia de Souk Ahras, a souligné que cette bataille, qui a "duré une semaine entière, et qui constitue l’un des affrontements les plus féroces de la glorieuse Révolution, avait commencé dans la zone de Ouilène, près de Souk Ahras, pour s’étendre jusqu’aux hauteurs de Hammam N’bails, dans la wilaya voisine de Guelma".
Il a précisé que "des Martyrs de différentes régions du pays sont tombés au champ d’honneur lors de cet engagement sanglant qui a également causé la mort d’au moins 300 soldats français et occasionné des blessures à 700 autres". A l’occasion de cette commémoration, la délégation a assisté au lancement d’un projet portant sur le raccordement de 380 foyers des mechtas d’Oued Echouk, d’Ain Zitoun, de Khettala et d’El Ghara, dans la commune de Zaârouria, au réseau de distribution du gaz naturel. Selon les explications fournies par le directeur local de Société de distribution de l’électricité et du gaz, Aboud Bourhaneddine Khanfar, ce projet s'inscrit dans le cadre du programme sectoriel inscrit au profit des zones d’ombre, doté d’une enveloppe financière de 271 millions de dinars et comprenant l’extension du réseau de distribution sur 66 km pour un délai de réalisation de 10 mois.
La délégation a également assisté à une manœuvre simulant l’organisation des secours à la suite du déraillement de train, organisée conjointement par le bureau local du Croissant-Rouge algérien, la Société nationale des transports ferroviaires et la Protection civile.
La délégation et les invités s’étaient auparavant dirigés, à l’entame de la commémoration, vers le Carré des Martyrs de la commune de Souk Ahras où ils ont écouté l’hymne national, déposé une gerbe de fleurs et récité la Fatiha du Saint Coran à la mémoire des Chouhada qui ont sacrifié leur vie pour l’indépendance de l’Algérie.
