Le mouvement de protestation initié par des policiers d'intervention est un message sans ambages quant à la préservation de la sécurité du pays.
Il faut d'abord préciser qu'il s'agit de policiers d'intervention, donc d'agents qui sont déployés sur le terrain pour assurer la sécurité des biens et des personnes. Il ne s'agit pas d'agents de l'ordre public relevant des autres services tels que la circulation ou la police judiciaire...
Ce sont des policiers d'intervention activant sur le terrain qui sont de ce fait en contact direct avec la population. Ces agents ont manifesté pour exiger davantage de sécurité, ce qui est tout à fait légitime et humain. A l'évidence, il s'agit de leur propre sécurité, dans la mesure où ils sont menacés dans leur intégrité physique en plein exercice de leur mission à Ghardaïa.
Cette mise en garde de la part des policiers d'intervention, est un message quant à la situation de crise récurrente que connait la wilaya de Ghardaïa. Malgré toutes les mesures prises en faveur du règlement de la crise à Ghardaïa, les émeutes et les affrontements reprennent à la moindre étincelle.
C'est dire qu'il y a des parties qui attisent le feu de la fitna dans une région qui a toujours été le symbole de la cohabitation et de la tolérance. Une région qui abrite deux communautés, lesquelles ont vécu en harmonie depuis des siècles.
Aujourd'hui, les policiers d'intervention se sont sentis menacés dans leur intégrité physique à Ghardaïa, pour reprendre les propos du commissaire divisionnaire, Djilali Boudalia qui est également directeur de la communication à la Direction générale de la Sûreté nationale.
Autrement dit, d'autres mesures s'imposent afin que la sécurité des policiers et celle de l'Algérie ne soient pas menacées.A l'évidence, des parties tentent de récupérer ou de manipuler la manifestation des policiers, lesquels représentent un corps qui s'est sacrifié pour la sauvegarde et la préservation de la République.
En ce sens, ceux qui excellent dans leurs analyses alarmantes, sont les frustrés de ce qui est appelé le «printemps arabe». Ils continuent de fantasmer sur la contamination du pays par le «printemps arabe», alors que l'Algérie, grâce à une police républicaine et responsable, demeure à l'abri de toute menace ou manipulation.
