Sports

Football professionnel : Aller dans le sens de la rigueur et du professionnalisme

Publié par T.M.A. le 21-03-2015, 16h50 | 36
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M. Tahmi, ministre des Sports a déclaré tout récemment, qu’à partir de 2018, chaque club professionnel fonctionnera selon ses moyens et ressources. L’Etat continuera à accompagner le football professionnel mais pour longtemps encore.

Cette déclaration faite au 5 Juillet lors d’une journée d’information sur le football professionnel, tient, on peut le dire, du réalisme. On ne pouvait concevoir des équipes professionnelles entretenues par l’Etat. C’est un non-sens et il aura coûté énormément à la puissance publique. Un club professionnel est à l’image d’une entreprise.

Il doit garantir sa pérennité, s’assurer de moyens pour assurer sa survie, avoir des objectifs à moyen et long terme. Le sponsoring joue à cet effet un grand rôle. C’est  lui qui, par l’apport  publicitaire, assure les moyens de la  survie.

Le capital du club doit être ouvert à l’actionnariat. Il faut donc une équipe de management sportif et sur le plan de la gestion du club proprement dite, des comptes fiscaux doivent apparaître régulièrement.

Le club, en cas de dépôt de bilan, est soumis en droit commercial, à une faillite et à la dissolution, ou à défaut, un rachat des actions permettant à d’autres investisseurs de se lancer dans l’aventure.

Le football professionnel est une chose trop sérieuse pour être laissé entre les mains de bricoleurs qui, profitant de la manne financière de l’Etat, en viennent à des situations qui dépassent l’entendement. Car la situation du football professionnel frise l’hérésie.

Il fallait un jour ou l’autre mettre fin à cette situation qui frise, jusqu’à présent, l’intolérable et qu’on ne pourrait supporter plus longtemps encore.

Il y a donc un assainissement en profondeur à faire, remettre tout ce monde-là dans le sens de la légalité et du droit. Les règles commerciales sont claires à ce sujet et doivent pouvoir s’appliquer  à un secteur qui a fait bande à part jusqu’à présent.

L’Etat est pleinement responsable à cet effet et sans concessions. Il y a toute une politique d’éducation à mettre en œuvre qui doit suppléer celle du passé visiblement mal conduite car ayant été à l’origine d’une situation conflictuelle et source de débordements.

Il faut s’atteler à la tâche dès maintenant et sans faiblir car c’est l’avenir de la discipline qui est en jeu. On ne peut omettre de souligner le professionnalisme qui  doit primer sur tout le reste de la part des membres des clubs, des gestions rigoureuses et le respect de la réglementation (charges  et respect des contrats) vis-à-vis des institutions de l’Etat et autres partenaires sociaux.

C’est par  une gestion irréprochable que ces clubs doivent à l’avenir s’acquitter, car il y a formation et formation d’une jeunesse aux vertus irréprochables que la société leur confie. Il faut aimer et avoir l’amour de ce métier de formateur pour pouvoir réussir, autrement, c’est la faillite morale qui en est le résultat. Chose par trop apparente aujourd’hui au vu des résultats.

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