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Béjaia: Quatre Chemins : à propos des «Trois ponts-échangeurs » pour désengorger le carrefour

Publié par A. B. le 23-05-2015, 18h00 | 1566
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Reprise des travaux de réalisation
des deux autres ponts (échangeurs) mais…

 Quatre Chemins : à propos des « trois ponts-échangeurs » pour désengorger le carrefour sur fond d’appréhensions…D’abord, il faut savoir que l’avènement de la très esthétique, moderne et non moins fonctionnelle gare routière  n’a pas tardé à induire de profonds et remarquables bouleversements de type socioéconomique, et interférer sensiblement  sur la sphère commerciale.

Dans cette agglomération atypique que sont les Quatre Chemins (Ket Chmène ou encore Seqqala, en parler local, pour les anthropolinguistes…), on assiste, effectivement, à un processus de développement urbain fulgurant, alors qu’il n’y avait jamais existé ni boucherie, ni boulangerie, ni pharmacie, ni cabinet médical ou dentaire, ni CEM, et tant et tant d’autres choses…

Aujourd’hui, un très bel hôtel de standing appréciable y a été réalisé (Le Sarrazin), y a fleuri une kyrielle de divers commerces bien agencés, (Ceux-ci ne sont pas « frappés » de précarité ni, donc, menacés de « désagréable » délocalisation) par de nombreux immeubles organisés en cités entières.

Un CEM est en cours de réalisation (en attendant un lycée ), ce tout nouveau tissu commercial ( y compris des petits restaurants et autres pizzerias) est attenant à ce vieux quartier-casbah qu’est « Bouldjeloud », face à la sortie des cars de la Gare routière (et entrée-sortie pour les piétons-passagers). « Ce qui manque encore aux Quatre Chemins, c’est un dispensaire (Centre de soins), un commissariat de police, une antenne des services de l’état civil de la commune, une poste, une antenne de l’Agérienne des eaux, une agence ACTEL

« On ne sait toujours pas avec exactitude quel sort nous sera réservé ni pendant ni après les travaux de réalisation de ces deux autres ponts, alors que nos commerces ici aux Quatre Chemins datent du début de l’indépendance et même bien avant 1962 pour certains d’entre nous… », commente (en résumé d’appréhensions collectives) un ancien commerçant du fameux carrefour et portail d’entrée dans la capitale des Hammadites (et de sortie de celle-ci), venant de Sétif, Jijel ou d’Alger.

S’il est prévu ou, plutôt, « suggéré » une opération de « délocalisation » des commerces, en fait, selon des concernés et même une source de l’APC de Béjaia, « il n’existe toujours pas de plan dûment élaboré concernant le cas des commerces implantés depuis des lustres aux Quatre Chemins. Certains d’entre eux ne sont nullement menacés et peuvent continuer à exister et fonctionner aux mêmes endroits, (en prévenant, toutefois, que désormais, « à cause » des échangeurs, la clientèle sera inévitablement drastiquement réduite…) mais il y en a qui devront obligatoirement être délocalisés… ». En somme, il ne faut pas aller par…36 chemins, aux Quatre Chemins (et ses trois ponts de la Soummam !), il s’y produit une véritable « révolution » socioéconomique depuis quelque temps.

Tant mieux, pour beaucoup de ses résidents, du moins tant que leur attachement affectif séculaire ne vient pas à être menacé de rupture brutale (cas de familles pour lesquelles, pour tout l’or du monde, il n’est pas question de quitter leurs demeures ancestrales pour cause d’utilité publique (il n’y aurait, dans ce cas de figure, que deux situations « mais ne dérangeant, en fait, pas outre mesure ?... ».

Tant pis pour ces commerçants, nombreux –dont, particulièrement, des structures de restauration et autres magasins d’alimentation générale, que les ponts empêcheront de s’arrêter à leur niveau comme d’antan…

Mais c’est là le tribut du développement ! Reprise des travaux par l’ENGOA (Entreprise nationale des grands ouvrages d’art) 2012 est l’année  du lancement sur le terrain des travaux de réalisation de l’aménagement du carrefour des Quatre Chemins  (entrée est de Béjaia). Mais, pour un certain nombre de raisons (objectives), et alors qu’il n’était question que de 24 mois de plein chantier pour achever la réalisation de 100% du projet, il n’est, au jour d’aujourd’hui, que de 20%.

L’arrêt des travaux, selon les explications de la DTP (Direction des travaux publics) par le biais de son premier responsable, il fallait tenir compte de la réalisation de la Gare routière « qui n’était pas prévue dans (et par) le projet initial,  ceci d’une part, et, d’autre part, prendre également en considération le relativement tout récent projet de doublement de la voie ferrée Béjaia-Béni-Mansour.

Ajouté à ces deux nouveaux paramètres un troisième : L’opposition (technique) de Sonatrach a trait « au passage, sur l’emprise du chantier, de ses servitudes (conduites-pipe), mais l’on a fait savoir du côté de la DTP qu’il sera possible de poursuivre les travaux tout en évitant ces dernières. Pour ce faire, il est envisagé d’avoir recours à « d’autres techniques et matériaux » et les délais d’achèvement de la totalité du projet pourraient n’être que de 15 mois.

 Avec ces trois ponts (et une bretelle qui «  versera » directement au sein de la gare routière pour les transporteurs en provenance de l’est de la wilaya), ce seront, grâce au premier, les régions de l’est (axe  Sétif-Kherrata-Boukhlifa (Tichy) ) ainsi qu’Amizour et Tala Hamza qui seront reliées à Béjaia chef-lieu.

Le deuxième aura pour fonction de dévier les usagers du précédent axe sur Alger (RN 26 et 12), tandis que le centre-ville et l’est de Béjaia ouvriront leurs portes au troisième pont depuis la partie sud.

 

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