De tout temps, l’Algérie a pu compter sur ses jeunes. Après avoir joué un rôle décisif dans la lutte pour l’Indépendance, ces derniers ont contribué à la construction institutionnelle, économique, sociale et politique du pays.
«Après 1962, les jeunes ont pris les rênes du pouvoir et se sont imposés de forte belle manière sur la scène politique nationale. Sauf que trente ans après, la décennie noire à tout chamboulé et pour des raisons pas trop évidentes, les jeunes se sont retrouvés écartés de la vie politique et sociale du pays.
Aujourd’hui que le pays a retrouvé sa stabilité, on estime au niveau du Raja, qu’il est temps pour les jeunes de faire à nouveau partie de l’échiquier politique national et participer à la prise de position et de décisions politiques afin de construire une société plus démocratique, inclusive et prospère», a indiqué en marge du Forum, le secrétaire national chargé de l’emploi et des affaires sociales, M. Bouadla Mohamed El Amine.
«Les jeunes n’ont plus le sens d’appartenance à un courant ou un autre et la confiance entre les hommes politiques et eux s’est ébranlée. Les politiciens ne se préoccupent des jeunes que lors des échéances électorales et ces derniers, lassés, ne vouent aucun intérêt à la politique. Notre objectif au sein du RAJA est de démontrer que les jeunes d’aujourd’hui sont en mesure de reprendre le flambeau de l’Algérie et qu’il faut juste avoir confiance en eux» a ajouté M. Bouadla.
«Le point de vue des jeunes algériens converge vers un seul et même but: Assurer le développement et la stabilité du pays. Mais pour arriver à cela, le pays doit compter sur sa véritable source de richesse, sa jeunesse» a conclu l’intervenant.
