L'Algérie a définitivement traversé, et depuis longtemps, les ponts et les gués semés d'embûches, dressés çà et là sur son long chemin vers le développement. C'était au lendemain de l'Indépendance nationale, lorsqu'il fallait partir de rien, construire du neuf à partir du néant.
Après d'âpres négociations, l'Algérie a réussi à arracher à l'ancienne puissance colonie des concessions importantes sur la voie de la nationalisation des hydrocarbures. Hier, à Tébessa, c'était la commémoration du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Deux événements marquants dans la vie de la Nation, car ayant cristallisé l'essentiel des espoirs du peuple algérien de vivre à la seule force de ses bras, de sa sueur.
De l'effort de tout un peuple pour se soustraire à la dépendance alimentaire, économique et politique dans laquelle voulait le maintenir l'ancienne puissance coloniale. A cette occasion, le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a expliqué que l'Algérie a pu grâce à la totale maîtrise de ses ressources en hydrocarbures concevoir les politiques économiques et sociales pour que le peuple algérien puisse asseoir un développement pérenne.
L'Etat a consenti des investissements considérables en matière d’équipement, de construction, d’infrastructures industrielles et de formation des compétences et de savoir-faire pour que l'Algérie se développe rapidement et intègre les rangs des pays émergents. Mieux, ''le programme de travail des autorités publiques a visé l'amélioration des indicateurs de développement humain à travers la prise en charge du droit d'accès à la santé, au logement, à l'éducation, à l'enseignement et à l'eau potable", a encore rappelé dans son intervention le Chef de l'Etat. Et, l'hommage, particulier, rendu aux travailleurs et travailleuses.
Et particulièrement ceux et celles qui se sont sacrifiés pour l'Algérie. A ce propos, Bouteflika soulignera qu' "il n'est nul besoin de rappeler le rôle joué par les travailleuses et les travailleurs durant le combat que notre peuple a mené pour son affranchissement et sa liberté, puis dans le processus de reconstruction et de salut de la République ainsi que de la préservation de la stabilité et de la sécurité du pays".
"L'hommage mérité que nous rendons, aujourd'hui, aux travailleuses et travailleurs est aussi bien une glorification des hauts faits des pionniers du mouvement syndical et de ses vaillants fondateurs qu'une reconnaissance du rôle éminent qu'il assument dans le développement du pays, et de celui des travailleuses et travailleurs fraîchement émoulus, formés et qualifiés, aspirant fortement à concourir à la construction du pays et de son renouveau en y apportant la connaissance et les nouvelles technologies", a-t-il dit.
Comme pour rappeler les grandes étapes de la longue marche du peuple algérien vers le développement, l'aisance financière, et l'accès aux grands services sociaux vitaux, comme la santé, l'eau, l'alimentation, l'école....
Pour l'Algérie, qui avait traversé ces cinquante dernières années au rythme des grandes batailles sur tous les fronts du développement économique et social, il était vital que l'aspect humain, soit pris en charge, développé, amélioré. Et, là dessus, il fallait travailler dur au niveau pour mettre sur pied une économie performante, qui produit de la richesse et assure de bons niveaux de croissance, qui puisse permettre également l'amélioration des grands indicateurs humains. L'hommage du président Bouteflika aux travailleurs et travailleuses, en cette circonstance est complet.
