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Des relations de partenariat gagnant-gagnant

Publié par Hamid A le 29-10-2015, 18h03 | 56
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L’Algérie est en train d’inverser progressivement la tendance des relations commerciales qu’elle entreprend avec ses partenaires étrangers au profit d’une stratégie de partenariat. Pendant longtemps, en effet, les relations commerciales ont été le centre d’intérêt des opérateurs économiques algériens ou étrangers, publics ou privés.

Tous, ou presque, privilégiaient le recours à l’«import-import », soit par facilité, soit parce que les conditions n’étaient pas toujours réunies pour aller à l’investissement productif et créateur de richesse renouvelable et d’emplois conséquents pour les jeunes. Beaucoup d’investisseurs nationaux ont, depuis les réformes de la législation nationale en la matière, initiées par le président Bouteflika, choisi de faire fructifier leurs capitaux dans le pays. Parfois malgré une bureaucratie qui a la peau dure, et une féroce concurrence étrangère déloyale s’exprimant par l’importation de produits fabriqués ailleurs. Pourtant le « Made in Algeria » n’a souvent rien à envier par sa qualité aux produits des entreprises étrangères qui ont un savoir-faire technologique reconnu.

Conscient de cet enjeu dont dépend l’indépendance de l’économie nationale vis à vis du secteur des hydrocarbures, le gouvernement algérien, sur instruction du président Abdelaziz Bouteflika, s’est employé depuis des années, à encourager la production nationale et à l’accompagner aussi dans le placement du produit algérien sur les marchés extérieurs. La même attention a été accordée aux investisseurs étrangers intéressés eux de faire fructifier leur argent dans l’un des marchés les plus attractifs de la rive sud de la Méditerranée.

Un effort considérable  a été effectué , au moins depuis le début de la décennie en cours, par l’Etat algérien pour motiver les entreprises étrangères et les amener à s’impliquer dans les programmes de développement lancés par le président Bouteflika à l’horizon 2010,  2014 puis 2018. Les investisseurs étrangers qui ont joué le jeu du partenariat ont réussi, les autres, ceux qui étaient là avec le seul objectif de vendre ont dû déchanter car l’Algérie ne veut plus, aujourd’hui plus que par le passé, être un déversoir de produits de consommation.

Le gouvernement Sellal mise sur le partenariat gagnant-gagnant. Cette formule gagne chaque année un peu plus de terrain. En 2014, Renault a ouvert sa première usine automobile à Oran, de même que l’industrie allemande pour la fabrication de véhicules tout terrain à Boufarik pour le compte de l’ANP. Prochainement, Peugeot suivra l’exemple de Renault, selon le Ministre de l’Industrie, M.Abdeslam Bouchouareb, dans une déclaration à l’APS.  Ce sont là deux exemples type de ce que veut l’Algérie qui entend réduire la place des hydrocarbures dans le Produit Intérieur Brut (PIB).

Les exportations hors hydrocarbures connaissent, en outre, une diminution depuis 2014 puisqu’elles sont passées de 3% à près de 10% en 2014, selon M.Abdelmalek Sellal. En même temps, la facture du médicament est en  diminution grâce à une meilleure rationalisation des besoins dans ce secteur et, surtout, à la hausse de la production nationale. La tendance au partenariat et à l’investissement productif se confirme par conséquent dans tous les secteurs. L’objectif global recherché à travers la nouvelle stratégie de coopération est de changer l’image d’une Algérie perçue comme un pays exclusivement exportateur d’hydrocarbures et un important marché pour l’écoulement de leurs produits, par celle d’un partenariat gagnant-gagnant. C’est peut être le meilleur bilan qui doit être fait à l’occasion de la célébration du 1er novembre dimanche prochain.

Hamid A

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