Santé

Boudiaf est formel ! : La gratuité des soins maintenue en Algérie

Publié par DK News le 14-01-2016, 18h51 | 90
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Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé mercredi à Skikda que «la gratuité des soins est maintenue en Algérie».

«La politique de gratuité des soins est irrévocable», a rassuré le ministre en marge de sa visite de travail dans cette wilaya, ajoutant que «les Algériens jouiront toujours de soins gratuits».
M. Boudiaf a insisté sur l’impératif suivi des cancéreux après la chimiothérapie, la création de réseaux à l’échelle nationale et la conclusion d’accord avec les centres de radiothérapie pour la prise en charge de cette catégorie de malades.

Le ministre a annoncé «avant la fin du 1er semestre 2016» l’entrée en activité des centres anti-cancers des wilayas de Tizi Ouzou, Sidi Bel Abbès, Tlemcen et Laghaout qui viendront s’ajouter à ceux de Sétif, Alger, Constantine, Batna et Annaba de sorte, a-t-il noté, à atténuer la pression sur ces derniers et réduire les durées d’attente des rendez-vous.

Le premier responsable du secteur de la santé a évoqué la révision de la carte sanitaire et l’institution de circonscription sanitaire en marge de son inauguration à la cité 700 logements du centre-ville de Skikda de la première circonscription sanitaire à l’échelle nationale.

Lors de l’inauguration d’une polyclinique dans la commune de Béni Bachir, M. Boudiaf a relevé que l’affectation de médecins spécialistes aux polycliniques a pour but d’atténuer la pression sur les hôpitaux et d’éviter aux patients les déplacements vers ces mêmes hôpitaux tout en concrétisant sur le terrain le principe de la santé de proximité «sans quoi il ne peut y avoir de développement de la prise en charge des malades», a-t-il assuré.

Le ministre s’est également rendu au chevet des victimes blessées lors de l'explosion survenue au centre d’enfûtage des bouteilles de gaz butane dans la petite zone industrielle de Skikda qui sont admises à l’hôpital Abderazak-Bouhara.

M. Boudiaf a en outre inauguré les nouvelles urgences médicales et les deux services d’hémodialyse et de la morgue du vieil hôpital de Skikda ayant fait l’objet d’une vaste opération de requalification.
Il a également présidé la cérémonie d’affectation de cinq ambulances de soins hospitaliers à domicile, ainsi que leurs équipes médicaux (médecins, infirmiers, sages-femmes) aux communes de Sidi Mezghiche, Skikda, Ouled Attia, Benazouz et Ain Kechera.

Au cours de sa tournée, le ministre a suivi des explications sur les projets de deux hôpitaux de 60 lits chacun à Ain Kechera et Oum Toub et d’un autre hôpital à El Harouch et a exhorté les bureaux d’études à respecter le principe de la «marche en avant» recommandé par l’Organisation mondiale de la santé pour la gestion des flux des personnes.

Le centre national de toxicologie accréditépar ALGERAC

Le centre national de toxicologie a été accrédité par l'Organisme algérien d'accréditation (ALGERAC), pour une période allant jusqu'en novembre 2018, a-t-on appris jeudi auprès du centre. Par cette accréditation, le centre est promu au niveau des organismes internationaux de toxicologie et d'améliorer la qualité des prestations prodiguées aux citoyens algériens, a affirmé Mme Berkahoum El-Amir, directrice du centre.

Le centre veille à la protection du citoyen, à travers les analyses effectuées sur certaines produits de large consommation dont les médicaments et les produits alimentaires, qui pourraient causer de graves intoxications aux citoyens pouvant aller jusqu'au décès, a-t-elle précisé.

Il est chargé de l'élaboration d'études sur les facteurs environnementaux pouvant provoquer de graves maladies à long terme, et ce en coordination avec l'Office national des statistiques (ONS) et les ministères concernés. Après l'obtention de résultats exacts des analyses et des études, le centre les soumet aux autorités publiques pour prendre la décision de l'arrêt immédiat de l'utilisation du produit en question ou de l'interdiction de son importation, s'il s'agit d'un produit étranger, a-t-elle indiqué.

Créé en 1998 à l'hôpital de Bab El Oued, le centre qui a été transféré vers un nouveau siège à Dely Ibrahim, a déjà décelé des risques environnementaux et des produits alimentaires hautement toxiques notamment en 2010 lors de la consommation par des citoyens de champignons toxiques dans la région des Aurès ayant fait 18 victimes, a rappelé Mme El-Amir.

Outre l'élaboration d'une étude annuelle sur les effets des engrais et des insecticides sur les fruits et légumes à travers toutes les régions du pays, le centre s'intéresse également à l'examen de certains produits toxiques nocifs à long terme pour l'environnement et la santé publique à l'instar des métaux.

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a fait état mercredi à Skikda de l’adoption d’une feuille de route pour le secteur incluant 43 projets en 2016.
A chaque visite de terrain, effectuée dans une wilaya, seront annoncés certains de ces projets, a affirmé M. Boudiaf qui s’exprimait devant les cadres locaux de la santé rencontrés en marge de sa visite de travail dans cette wilaya.

Certains de ces projets, a indiqué le ministre, seront dirigés vers le développement de la santé de proximité et la réactivation des commissions médicales nationales, outre l’élaboration de programme de développement des spécialités de réanimation et de réanimation pédiatrique, chirurgie cardiaque, traumatologie et brûlures.

Le ministre a affirmé en outre que «l’avant-projet d’une nouvelle loi sur la santé, qui est un texte intégré à la conception duquel ont contribué tous les acteurs du secteur, se trouve au niveau de la présidence de la République». Au cours de cette rencontre, un accord de jumelage a été signé entre l’hôpital universitaire d’Annaba et le secteur de la santé de Skikda pour la prise en charge des malades cancéreux en matière de radiothérapie.

Anti-sida: la «Déclaration d'Alger», un outil supplémentaire d'éradication de la maladie (ONU)

Les recommandations dégagées par la rencontre régionale sur l'accélération du dépistage dans la région MENA, tenue en décembre 2015 à Alger, constituent désormais l'un des «outils» d'éradication de la maladie, a affirmé mercredi à Alger, le secrétaire général adjoint de l'ONU et directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé.

Intervenant lors d'une rencontre consacrée à la présentation de la «Déclaration d'Alger», liste des recommandations, à l'Institut des Relations internationales (IDRI), le représentant onusien a indiqué que ce document «est l'un des outils permettant de mettre fin définitivement à l'épidémie du sida, de part le monde».

La «Déclaration d'Alger» a été adoptée le 22 décembre 2015, au terme de la rencontre régionale sur l'accélération du dépistage dans la région MENA, en présence de plus d'une dizaine de pays issus de cette sphère géographique, de 11 agences relevant de l'Organisation des Nations unies (ONU) et de trois (3) organisations régionales.

Soulignant la «baisse considérable» des cas de sida en Algérie, constatée ces dernières années, M. Sidibé a ajouté que le pays a «beaucoup appuyé» l'agence onusienne dans le cadre de l'Assemblée générale de l'ONU, afin de faire de la lutte contre cette pandémie une «priorité», au-delà de 2015. Présentant les grandes lignes de la «Déclaration d'Alger»,

le directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Ismaïl Mesbah a souligné le «partenariat de qualité» qui lie l'Algérie à ONUSIDA et rappelé les différentes actions mises en oeuvre dans le sens d'une réduction de la propagation de la pathologie.

Il a indiqué, dans ce sens, que la «Déclaration d'Alger» constituait une stratégie axée sur onze (11) domaines d'intervention, en priorité le «souci d'efficacité et d'accès au dépistage et au traitement», outre la nécessité de «promouvoir les actions réductrices de la stigmatisation» et l'adoption de textes réglementaires adaptés.

Ladite Déclaration recommande, par ailleurs, le «renforcement» du partenariat entre les gouvernements, la société civile, les secteurs privé et public, «l'accroissement» des ressources financières destinées au dépistage dans les plans stratégiques nationaux, ainsi que la «mobilisation» de l'appui technique des partenaires pour la «définition» et la mise en œuvre des actions novatrices» de dépistage, ainsi que la «facilitation» des échanges entre Etats.

Intervenant lors du débat qui a suivi la conférence, l'ex-président du Comité de lutte contre le sida, le Pr Youcef Mehdi a relevé les «efforts» entrepris par l'Algérie pour endiguer la propagation, à commencer par l'introduction «depuis longtemps» de la trithérapie, et ce, en dépit de «l'hostilité» internationale qui avait suivi cette décision, à l'époque. Il a déploré, toutefois, qu'en dépit de ces avancées, le «verrou» du dépistage résiste encore, appelant à le «lever» impérativement car, a-t-il souligné, le sida est une «urgence de santé publique».

 

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