La revalorisation du patrimoine forestier de la wilaya de Souk-Ahras, à valeur économique, touristique et environnementale inestimable revêt une importance vitale, a-t-on considéré dimanche, à la conservation locale des forêts.
Des efforts indéniables sont déployés pour la requalification et la revalorisation des forêts de la wilaya qui recèlent des espèces d’arbres surtout le chênes-lièges qui couvre une superficie de 88.938 hectares avec une production annuelle moyenne de 7.500 quintaux de liège ont précisé les mêmes services.
Dans cette perspective, une superficie de l’ordre de 140 hectares a été reboisée avec des chênes-lièges, dans la localité de Mechroha, depuis janvier dernier, dans une opération inscrite dans le cadre d’un programme sectoriel décentralisé visant la revalorisation des forêts de liège, ont ajouté les mêmes services.
La même source a également souligné que conformément à la stratégie de protection des subéraies, la conservation des forêts à réalisé de multiples opérations d’ouverture de pistes forestières et de tranchés pour la protection optimale de ces ressources forestières de liège des incendies.
La subéraie de Souk-Ahras qui génère une activité pour 120 travailleurs saisonnier, a produit ainsi quelques 2.000 quintaux de ce produit ligneux en 2015, répartis principalement entre les forêts de Boumezrane de la commune d’Ain-Zana, et celles de Fedj Lamed de la localité d’Ouled-Driss.
Le secteur forrestier dans la wilaya de Souka Ahras a bénéficié, dans le cadre des plans de développement du quinquennat 201-2014 d’une enveloppe financière de l’ordre de quatre (4) milliards de dinars, permettant la réalisation de 24 opérations entre reboisement, et entretien, a-t-on rappelé.
Les mêmes services ont précisé qu’une superficie de 180 hectares de ce programme, inscrite dans le cadre du même programme, a été déjà reboisée, à côté de la restauration d’une parcelle de 1.600 hectares plantée entre 2005-2009.
Le patrimoine forestier de la wilaya de Souk Ahras est composé des arbres de pins d’Alep s’étendant sur 43 625 hectares, suivis du chêne vert et du chêne-liège qui occupent 23.431 hectares tandis que le reste des surfaces forestières (21.878 hectares) est constitué de cyprès, d’eucalyptus et de broussailles, rappelle-t-on.
