Forum

Présidentielle 2014- M. Abdelaziz Belkhadem, représentant du candidat indépendant à la présidentielle, Abdelaziz Bouteflika, invité du Forum de DK News : Quand souffle le vent de la démocratie...

Publié par Saïd Abjaoui le 13-04-2014, 19h11 | 99
|

Abdelaziz Belkhadem, représentant du candidat indépendant à la présidentielle 2014, Abdelaziz Bouteflika, a appelé, hier au forum de DK News, les Algériens à s'éloigner des facteurs de division soulignant que l'Algérie avait besoin de tous ses enfants.

«Il faut s'éloigner de tous les facteurs de division, notamment religieux», a averti M. Belkhadem, rappelant que «des parties prônent la division sur une base tantôt régionale, tantôt confessionnelle ou linguistique». Pour M. Belkhadem, des différends matériels et non religieux sont à l'origine des incidents de Ghardaïa. «Il faut éviter de politiser de tels litiges qui doivent être soumis à la justice», a-t-il préconisé.

Quel que soit le vainqueur, selon notre invité, c’est la démocratie qui a gagné. Ce sont les urnes et non les armes qui se sont exprimées. Ce sont les urnes et non la rue qui vont consacrer la victoire de celui qui aura en charge le mandat présidentiel pour la durée constitutionnellement définie et dans le cadre de ses attributions constitutionnelles. La Constitution est la seule référence que doit aborder tout candidat dès lors qu’il ambitionne d’accéder à la magistrature suprême.  

 

L’Algérie a fait le choix définitif de recourir à des élections pour tout accès  à un mandat électif. Ceci revient à dire que l’Algérie a opté pour le dialogue pour résoudre tout problème d’ordre politique. 
Oui, il est vrai qu’il y a des concepts nouveaux qui sont introduits dans la campagne électorale. Il y a d’abord ceux de la paix, la stabilité, la sécurité collective qui sont chacun tout un programme.

Le respect de ces concepts traduit le respect pour le peuple car nul n’a le droit de les contourner sous peine d’être accusé de trahison. C’est un devoir pour tous de ne pas accepter toute manipulation qui va dans ce sens. C’est un devoir de participer à la cohésion nationale car c’est elle qui constitue le meilleur espace de défense et de sécurité contre toute menace d’où que celle-ci provienne. 

C’est un devoir plus qu’une obligation de s’inscrire dans tout processus visant à assurer la cohésion nationale. Selon Belkhadem, L’Algérie a payé deux fois le tribu du sang. Le deuxième était déjà de trop. Il lui a fallu à celle-ci  sortir de la violence coloniale et de la violence induite dans la tragédie nationale. Il n’est plus  disposé à écouter les sirènes qui veulent le renvoyer à la rue. L’Algérie est forte de sa cohésion nationale. 

Mais le danger existe encore, La situation vécue à Ghardaïa est malheureuse et il faudrait bien se convaincre que le problème n’est ni d’ordre confessionnel, ni d’ordre ethnique car en Algérie il n’y a que le peuple algérien. Sur ce plan, il n’y a ni majorité, ni minorité. 

Il y en a qui nous invitent à un « printemps » arabe, les mêmes qui de l’extérieur ont ruiné peut-être irréversiblement l’unité des peuples voisins et qui voudraient appliquer le même logiciel à notre pays, un logiciel connu qui consiste à détruire tout ce qui a été fait à la sueur de notre front  et de notre épargne.

Le comble est qu’ils promettent ensuite  de tout reconstruire et de ramener de l’étranger la démocratie par hélicoptère. Est-ce ça que veulent nous ramener les appels à un «printemps arabe» ? Il y en a qui appellent à un refus d’un quatrième mandat. Contre un 17 avril. L’Algérie devrait- elle rester sans président de la République? 

Nous sommes en démocratie. Ceux qui rejettent un candidat n’ont qu’à aller voter contre ce candidat , c'est-à-dire pour un autre candidat. C’est ainsi qu’on consolide la démocratie et non en empêchant la participation d’un candidat ou en appelant à une phase de transition c'est-à-dire suspendant le processus électoral. Opposition n’est pas résistance. 

Pour Belkhadem, les critères énoncés de la démocratisation sont respectés. Les élections sont libres. Y participe qui veut, sauf à respecter une condition, à savoir recueillir le nombre de signatures défini constitutionnellement. L’opposition est libre et organisée. La Constitution garantit l’alternance. Le secteur de la justice est indépendant. Il existe un Parlement qui délibère et légifère .

Concernant la révision de la Constitution , ou réforme de la Constitution, (c’est selon celui qui en parle), l’attention est concentrée sur le poste de vice- président. Pour le moment selon Belkhadem, il n’y a rien dans l’air. Quel débat ouvrir ? Faudrait il l’élire en même temps que le président ? Le faire désigner par le président qui lui dispose d’une légitimité populaire ? Le faire plébiciter par le Parlement sur proposition ou alors sur instruction ? 

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.