La présidente de l’ONPCP est très claire : « La stabilité de notre patrie est le fondement de notre démarche de promotion de la culture de la paix. L’Algérie est visée par les apprentis sorciers du « printemps arabe ». Leur but est en réalité, l’hiver arabe, le déclin arabe : voyez ! Des nations ont été ébranlées dans leurs fondations même par des mouvements d’effritement de l’unité et de l’union nationale».
Accompagnée de plusieurs membres d’associations, dont le Syndicat des artistes algériens, Fatma-Zohra Bousbaâ n’est pas en campagne, mais « pour appeler à voter pour la stabilité et l’Union qu’il faut renforcer. Notre démarche est Novembriste et de réconciliation».
Elle insiste pour mettre en évidence le rôle du mouvement associatif dans la société et son expression forte au cours de la campagne qui s’est achevée. « Malgré cela, le mouvement associatif est marginalisé, bridé ; nous exigeons que dans l’appareil exécutif, un département soit dédié à l’action de la société civile et qu’en premier lieu, dès les prochains jours, nous soyons associés à la révision constitutionnelle ainsi qu’autres décisions qui intéressent les populations. »
Au cours du débat, les associations et syndicats représentatifs des artistes, des artisans ont affirmé leur patriotisme comme base de leur action sociale et se plaignent d’être tenus pour quantité négligeable et d’un poids spécifique marginal.Une membre d’association a expliqué que les mères doivent convaincre leurs enfants en âge de voter de le faire.
