Des dizaines de maisons et de commerces de ressortissants étrangers ont été pillés et incendiés dans une nouvelle vague de violence xénophobe qui a éclaté lundi soir dans la ville de Durban, principale ville de la province de Kwazulu Natal (sud-est de l’Afrique du Sud), ont rapporté mardi des médias.
Ces violences ont éclaté suite à la propagation de rumeurs, accusant des étrangers d’être derrière une série d’enlèvements d’enfants dans les bidonvilles de Durban, a rapporté le quotidien The Times.
D’importants dispositifs sécuritaires ont été déployés notamment dans la localité de Kwamashu, où les incidents les plus violents ont été enregistrés.
Les violences xénophobes sont devenues quasi-régulières en Afrique du Sud, pays qui abrite près de deux millions d’étrangers, en majorité des Africains.
Dans un climat de crise économique profonde marquée notamment par un chômage qui affecte plus de 26 pc de la population active, ces étrangers sont accusés par les Sud-Africains de voler leurs emplois. En 2008, plus de soixante personnes, en majorité des immigrés africains, ont été tuées lors d’incidents xénophobes dans ce pays d’Afrique australe.