Lors d'une visite de cinq jours en République démocratique du Congo (RDC), le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix,
Jean-Pierre Lacroix, s'est rendu notamment dans la région des Kasaï et a exprimé son inquiétude sur la violence qui y règne. «Le secrétaire général adjoint a fait part de l'inquiétude profonde de l'ONU concernant la violence persistante et les graves atteintes aux droits de l'homme dans les Kasaï», a indiqué le porte-parole du secrétaire général dans un compte-rendu à la presse, rendu public vendredi à New York.
M. Lacroix s'est rendu mercredi à Kananga, la capitale de la province de Kasaï, pour exprimer la solidarité de l'ONU avec les habitants de la région et discuter des efforts en cours pour renforcer la présence de Mission des Nations Unies en RDC (MONUSCO) dans la région. Il s'est aussi rendu dans la province du Nord-Kivu, dans l'est du pays.
Dans la capitale de la RDC, Kinshasa, le secrétaire général adjoint a rencontré vendredi le président congolais Joseph Kabila. Il a également eu des échanges de vues avec des membres du gouvernement, des autorités locales, et des acteurs politiques et de la société civile, sur la situation politique, sécuritaire et des droits de l'homme dans le pays.
«Tout au long de sa visite, M. Lacroix a réaffirmé l'engagement de l'ONU à appuyer la mise en ?uvre intégrale de l'Accord du 31 décembre (...) et les efforts de la MONUSCO pour contribuer à créer un environnement pacifique propice à la tenue d'élections libres, justes et inclusives d'ici la fin de l'année», a dit le porte-parole du secrétaire général.
Il a souligné l'importance de l'examen stratégique, demandé par le Conseil de sécurité de l'ONU, et estimé qu'il s'agissait d'une occasion de faire en sorte que la mission évolue en réponse aux besoins changeants sur le terrain.