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Le SG de l’ANR, M. Belkacem Sahli, invité, hier, du forum de DK News : «Le score de Bouteflika ne souffre aucune contestation»

Publié par O. Larbi le 26-04-2014, 20h46 | 206
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M. Sahli reprend, en écho, à 15 ans de distance, les mots d'Abdelaziz Bouteflika installant une des commissions de son premier quinquennat : "J'ai cherché des hommes d’Etat, je n'en ai pas trouvé." Le secrétaire général de l'ANR, le parti créé le 5 mai 1995 par Rédha Malek, est «un démocrate, républicain qui a soutenu, avec les partis qui ont formé le pôle "Fidélité et loyauté", le président-candidat Bouteflika.


L'homme est venu asséner des vérités :

* «Ceux qui se mobilisent pour «la transition» sont les mêmes qui ont demandé le report de l'élection présidentielle * «Ceux qui parlent de fraude massive et menacent de publier un livre blanc, savent que la plupart des recours ont été déposés par les représentants du candidat Bouteflika ; pourquoi n'avoir pas porté ces fraudes, si elles sont avérées, à la connaissance des instances responsables du contrôle des élections ?»

*«Ceux qui ont empêché des représentants du candidat Bouteflika de tenir leur réunion, refusent le débat et préfèrent provoquer les forces de sécurité qui ont fait leur devoir de sécurisation des opérations de vote : des observateurs étrangers ont souligné la discrétion des services chargés de protéger les bureaux de vote.»

* «Le pourcentage des suffrages exprimés est dans les normes mondiales et de toutes les façons, Abdelaziz Bouteflika a eu un score qui ne prête à aucune contestation, vu les écarts avec ses émules.»
* «L’engagement de l'ANR pour soutenir le candidat a été librement et démocratiquement décidé.»
* «Notre engagement est désintéressé ; le parti a animé 24 réunions dans 24 chefs-lieu de wilaya, les cadres ont organisé plus de 350 actions de proximité et d'affichage, etc.»

Il ne suffit pas d’être majoritaire

Le leader de l'ANR a répondu franchement à ceux qui posent la question de la direction de l'Exécutif gouvernemental : «Le président de la République est le seul juge, y compris de nommer un gouvernement sans représentants des partis qui le soutiennent au Parlement ou qui sont majoritaires dans les assemblées. Il faut savoir que le pouvoir exécutif algérien de l'APC pour culminer au niveau de l'incarnation de la volonté populaire : le président de la République.

Il est néanmoins concevable qu'un chef de parti énonce cette "règle", mais rien n'oblige le Président à l'adopter. Nous-mêmes à l'ANR, sommes pour un pouvoir parlementaire. Force est de constater que nous sommes encore faibles pour l'imposer ; c'est le cas de tous les partis :

il ne suffit pas d'être majoritaire, il faut avoir les cadres de très haut niveau pour tous les niveaux de responsabilité de l’État, de la politique étrangère, des diplomates, des parlementaires ; bref, faire naître une classe politique qui ait le sens de l'Etat demande du temps. La majorité et l'opposition, la société civile qui doit devenir un contre-pouvoir expert ont à relever ce défi."  Cela demandera 15 ans !. 

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