Les participants à une journée d’étude sur ‘‘les psychotropes’’ organisée jeudi à Khenchela ont insisté sur l’impérative coordination entre les services de la santé, de la sûreté nationale et de la Gendarmerie nationale pour contrôler l’itinéraire de ces substances et réguler leur prescription et commercialisation.
Dans son intervention, le président de l’ordre régional des pharmaciens, Omar Mehri, a évoqué l’aspect légal régissant la vente par les officines de cette catégorie de médicaments psychoactive et les sanctions prévues en cas d’infraction volontaire ou par ignorance.
L’intervenant a insisté sur l’importance de tenir des registres sur les malades prenant ses médicaments par les médecins les prescrivant et les pharmacies qui les vendent de sorte à permettre aux services de sécurité de repérer toute transgression à la règlementation.
Le directeur de wilaya de la santé, Fayçal Nemouchi, a indiqué ''qu’un programme électronique sera adopté à Khenchela pour contrôler la prescription et la vente des psychotropes en coordination avec les services de sécurité dans le cadre de la loi conformément'', a-t-il noté, aux recommandations du ministère de tutelle relatives à la numérisation des services du secteur.
La rencontre a regroupé des pharmaciens des deux secteurs public et privé, des médecins et des cadres de la sûreté et de la gendarmerie nationales.
