L'Organisation mondiale de la santé (OMS), a indiqué vendredi vouloir renforcer sa surveillance de la fièvre de Marbourg entre le Kenya et l'Ouganda en s'associant ministère kenyan de la Santé.
«Nous pouvons sauver des vies si les malades sont identifiés de manière rapide. Avec le ministère de la Santé, nous procédons activement à la recherche de cas suspectés et au suivi auprès des contacts», a affirmé le représentant de l'OMS au Kenya, Rudi Eggers, dans un communiqué publié à Nairobi.
Les comtés kenyans voisins de l'Ouganda étaient exposés à un risque d'infection de cette maladie très contagieuse, selon de hauts responsables de l'agence de l'ONU pour la santé.
«Le personnel de l'OMS en Ouganda et au Kenya coordonne les activités de réponse transfrontalière comprenant surveillance, suivi de contact et recherche active de cas. C'est la clé pour briser la chaîne de transmission et contenir l'épidémie», a ajouté le représentant de l'OMS au Kenya.
Le ministère de la Santé a mis en place une équipe de réaction rapide dans les comtés de Trans Nzoia et de West Pokot, frontaliers de l'Ouganda, où un foyer de l'épidémie a été signalée le 19 octobre.
