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Saïd Boukhelkhal : Un élu de la première assemblée communale de Djelfa toujours présent dans les mémoires

Publié par DKNews le 15-11-2017, 18h47 | 49
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De nombreux citoyens de la ville de Djelfa se souviennent, à ce jour, à l’évocation de l’histoire de leur commune vers la fin des années 1960, de la personnalité «singulière» de leur maire Saïd Boukhelkhal, un homme réputé à l’époque pour ses hautes valeurs morales et son dévouement au service de sa communauté. 

Saïd Boukhelkhal a été élu membre à l’Assemblée populaire communale (APC) de Djelfa, au titre des premières élections communales organisées en Algérie en 1967. L’APC de Djelfa comptait, à l’époque, 21 membres, tous issus du Front de libération nationale (ère du parti unique). 

Le premier président de cette assemblée fut Si Ahmed Boulahoudjeb, qui démissionna de ses fonctions six mois plus tard, pour des raisons «personnelles», pour se voir remplacé à ce poste par Saïd Boukhelkhal. 

Approché à ce propos par l’APS, ce dernier s’est dit «fier» d’avoir été à la tête de l’APC de Djelfa, à une époque où la fonction de maire constituait une «valeur ajoutée pour la société», eu égard, a-t-il estimé, à la place qu’il occupait en son sein, ainsi que son implication directe dans les affaires de la communauté, en générale. 

La campagne à l’ère du parti unique: travail de proximité et réjouissances au RDV 

 «La campagne électorale à l’ère du parti unique était complètement différente de celle d’aujourd’hui», se souvient Aâmi Saïd, soulignant que la concurrence à l’époque se déroulait sur le même terrain, soit entre les candidats de la même liste, qui se disputaient les faveurs de l’électorat, en vue de l’obtention d’un siège au sein de l’APC. 

Il a assuré, en outre, qu’une grande entente régnait, alors, entre les candidats, qui étaient «très proches» des citoyens, au vu de leur nombre réduit, la population ne dépassant pas les 30.000 âmes. Poursuivant sur sa lancée, l’ex-P/APC de Djelfa a mis en exergue le fait qu’en dépit de la grande étendue de la région, chaque candidat y mettait du sein, en allant à la rencontre des citoyens et en s’engageant, auprès d’eux, à faire tout son possible pour améliorer leur cadre de vie, sachant que ces rencontres donnaient souvent lieu à de «grandes réjouissances». 

Selon Saïd Boukhelkhal, la première Assemblée populaire communale de Djelfa, en remplacement des délégations communales ayant suivi l’indépendance, était composée de citoyens de la ville de Djelfa, en plus d’une mosaïque d’autres habitants de la région représentatifs d'El-Oued, du M’zab et de Kabylie. 

«Tous ces gens étaient réunis dans le seul objectif de servir ce territoire auquel ils appartenaient tous, sans sensibilité aucune, car leur dénominateur commun était leur esprit nationaliste», a-t-il soutenu. 
Un souvenir en entraînant un autre, l'orateur à la mémoire infaillible, s’est rappelé, à l’évocation des délégations communales de l’après-indépendance, du premier président de cette instance à Djelfa, le moudjahid Deldoula Belabbas, auquel succéda Ben Chohra Mohamed, remplacé, après son décès, par Saïd Benahreche. 

Il n’a pas manqué, en outre, de souligner le «grand respect» dont jouissaient les membres de l’APC de l’époque auprès des citoyens, au point où «un simple appel de leur part (élus) pour une campagne de volontariat (boisement ou autres), réunissait toute la population locale, y compris les commerçants, qui fermaient boutiques et locaux pour y participer». 

A ce souvenir, Saïd Boukhelkhal s’est félicité de l’esprit de civisme qui animait les citoyens de cette époque «dorée», comme l'a-t-il qualifiée. «Une époque où personne n’empiétait sur la liberté de son voisin, et où aucun citoyen n’osait ajouter ne serait-ce qu’une fenêtre à sa maison, sans en informer les services de sa commune, aux fins d’obtenir une autorisation pour le faire». 

«Clarté» et «simplicité» 

Interrogées par l’APS à propos de la première APC de Djelfa, de nombreuses personnes âgées, à la fleur de l’âge durant les années 1960, ont tenu à souligner le caractère «simple» du processus électoral de l’époque, au même titre que la «clarté» du discours politique des responsables FLN qui venaient du Titteri (circonscription dont relevait Djelfa à l’époque), «car on leur parlait un langage qu’ils comprenaient», assurent-ils, «un langage qui tournait autour de leurs préoccupations quotidiennes, axées sur leur cadre de vie et leurs besoins immédiats notamment». 

Ces représentants de la jeunesse des années soixante à Djelfa ont salué, à l’occasion, tous les membres de cette première Assemblée populaire communale, dont Saïd Boukhelkhal, «pour leur apport à la population de l’époque, auprès de laquelle ils jouissaient d’un grand respect, doublé d’une grande confiance, car ils étaient aux côtés des citoyens aussi bien dans les moments difficiles que dans les bons moments et £uvraient dans l’intérêt général», se souviennent-ils, nostalgiques. 

Quant à Aâmi Saïd, il a tenu à s’adresser aux candidats en lice pour les locales du 23 novembre, les invitant à veiller au respect de leurs engagements vis-à-vis des citoyens et à accomplir leur tâche, une fois élus, «avec dévouement, en dépit de sa difficulté». 

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