Les travaux de la session extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères préparatoire au sommet extraordinaire des pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) ont débuté mercredi à Istanbul, consacrés à l’examen des répercussions de la reconnaissance par les Etats-Unis d’El-Qods comme capitale d’Israël.
Cette session est consacrée à l’examen des répercussions de la reconnaissance par le président américain Donald Trump d’El-Qods comme capitale d’Israël et le transfert de sa mission diplomatique dans cette ville Sainte.
Le Conseil devra convenir d’une action unifiée et coordonnée face à ces développements qui portent atteinte à la ville d’Al-Qods occupée et à son statut historique, juridique et politique.
Cette session sera suivie, dans l’après midi, d'un sommet extraordinaire des dirigeants des pays membres qui vont adopter une déclaration commune.
La délégation algérienne est conduite par le président de l'Assemblée populaire nationale, Saïd Bouhadja, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Ce sommet intervient alors que la reconnaissance par les Etats-Unis de la ville sainte d'El Qods comme capitale d'Israël, qui ne peut que déstabiliser complètement la région et constitue une grave escalade, continue de provoquer des remous et de vives condamnations dans le monde arabo-musulman et de par le monde eu égard à la sensibilité de la question et à la symbolique de la ville qui renferme le troisième lieu saint de l’Islam.
Erdogan qualifie Israël d'Etat « occupant » et « terroriste »
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié mercredi Israël d'"Etat occupant" et "terroriste" lors du discours d'ouverture d'un sommet extraordinaire de l'Organisation de coopération islamique (OCI) axé sur la reconnaissance d'El-Qods comme capitale d'Israël par Washington.
"Israël est un Etat d'occupation. De plus, c'est un Etat terroriste", a déclaré le chef de l'Etat turc, à l'ouverture de ce sommet à Istanbul.
Le président turc a également à la reconnaissance d'El-Qods comme "capitale de la Palestine", invitant tous les pays qui défendent le droit international et la justice à suivre la même voie.
"Nous n'abandonnerons jamais notre demande d'un Etat palestinien indépendant avec capitale El-Qods", a-t-il martelé, déclarant de nouveau El-Qods comme "ligne rouge".
Les travaux de la session extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères préparatoire au sommet extraordinaire des pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) ont débuté mercredi à Istanbul.
Cette session est consacrée à lÆexamen des répercussions de la reconnaissance par le président américain Donald Trump dÆEl-Qods comme capitale dÆIsraël et le transfert de sa mission diplomatique dans cette ville Sainte.
La décision du président américain, Donald Trump, de reconnaitre El-Qods comme capitale d'Israël a suscité l'indignation et a soulevé une vague de condamnations unanimes dans le monde arabe, dans les rues palestiniennes mais aussi dans les grandes capitales.
M. Erdogan, a appelé les Etats-Unis à revenir sur leur décision, dénonçant une violation du droit international et une atteinte à la civilisation islamique.
Rencontre des présidents turc et palestinien à la veille du prochain sommet de l'OCI
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré mardi le président palestinien Mahmoud Abbas à Istanbul, à la veille d'un sommet de l'organisation de la coopération islamique (OCI) qui se tiendra dans la même ville pour discuter de la façon de répondre à la reconnaissance américaine d'El-Qods occupé comme la capitale d'Israël.
Cette rencontre à huis-clos a duré une heure et aucun communiqué n'a été publié par la suite, ont rapporté les médias turcs. M. Erdogan a appelé à la convocation d'un sommet extraordinaire de l'Organisation de coopération islamique à Istanbul mercredi en réponse à la décision du président américain de reconnaître El-Qods comme la capitale d'Israël et transférer prochainement l'ambassade américaine de Tel Aviv vers la ville sainte.
Mardi, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a condamné certains pays arabes pour "leur abstention de défier Trump", ajoutant que le sommet islamique recherche la reconaissance d'El-Qods-Est comme la capitale de l'Etat palestinien.
L'annonce de M. Trump a provoqué ces derniers jours de violents affrontements dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, alors que les manifestations se poursuivent toujours dans d'autres pays arabes.
Erdogan appelle à reconnaître El Qods-Est comme « capitale de la Palestine »
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé mercredi à la reconnaissance d’El Qods-Est comme "capitale de la Palestine", en réaction à la décision du président américain Donald Trump de reconnaître la Ville sainte comme capitale d'Israël, qui a suscité de vives condamnations internationales.
"J'invite les pays qui défendent le droit international et la justice à reconnaître d’El-Qods occupée comme capitale de la Palestine", a déclaré le chef de l'Etat turc à l'ouverture d'un sommet extraordinaire de l'Organisation de coopération islamique (OCI) à Istanbul.
Les dirigeants des pays membres vont adopter à l'issue du sommet extraordinaire une déclaration commune.
La délégation algérienne est conduite par le président de l'Assemblée populaire nationale, Saïd Bouhadja, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ce sommet intervient alors que la reconnaissance par les Etats-Unis de la ville sainte d'El Qods comme capitale d'Israël, qui ne peut que déstabiliser complètement la région et constitue une grave escalade, continue de provoquer des remous et de vives condamnations dans le monde arabo-musulman et de par le monde eu égard à la sensibilité de la question et à la symbolique de la ville qui renferme le troisième lieu saint de l’Islam.
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a pour sa part appelé les Etats membres de l'OCI à "encourager les autres pays du monde à reconnaître El-Qods orientale comme capitale de la Palestine".
"Nous devrions encourager les autres pays à reconnaître l’Etat de Palestine sur la base des frontières de 1967 avec pour capitale El Qods-Est" et il ne s’agit pas "seulement de dire que c’est la capitale, mais en poursuivant dans l’action", a-t-il souligné lors de l’ouverture auparavant de la session extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Organisation.
"El Qods, qui est vénérée par les juifs, les chrétiens et les musulmans et abrite le troisième site le plus sacré de l’Islam, est au c£ur du conflit israélo-palestinien", a-t-il relevé.
La session extraordinaire se tient "pour arrêter la persécution", a-t-il indiqué, soulignant que les Etats-Unis, par leur reconnaissance d’El Qods comme capitale d’Israël, ont "profondément blessé la conscience de l’humanité.
Israël va profiter de cette situation pour chercher à légitimer son occupation".
