Economie

Energie : Le prix du panier Opep à plus de 61 dollars

Publié par DKNews le 18-12-2017, 17h47 | 33
|

Le prix du panier de référence du brut de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s’est établi vendredi à 61,48 dollars le baril, contre 60,87 dollars la veille, a indiqué lundi l'organisation sur son site web.

Introduit en 2005, le panier de référence de l'OPEP comprend quatorze (14) types de pétrole, dont le Sahara Blend (Algérie), l'Iran Heavy (Iran), Es-Sider (Libye), Basra Light (Irak), Bonny Light (Nigeria), Arab Light (Arabie Saoudite), Girassol (Angola) et le Mery (Venezuela).

Vendredi, les cours du pétrole divergeaient en fin d'échanges européens après une semaine volatile, alors que les baisses de production causées par une fermeture d'oléoduc en mer du Nord compensent des prévisions pessimistes sur la demande en 2018.

En fin de journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 63,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de janvier prenait 18 cents à 57,22 dollars.

"Les prix du Brent ont bondi en début de semaine avec la fermeture de l'oléoduc de Forties, mais ils ont reculé devant les signes d'une hausse de la production de l'AIE", ont résumé des analystes.
Ineos, l'opérateur du principal oléoduc du Royaume-Uni, a déclaré une situation de "force majeure" jeudi et a officiellement reconnu que son pipeline, par lequel transite 40% de la production britannique d'hydrocarbures, ne reprendrait pas son activité avant plusieurs semaines.

"Au moins 400.000 barils par jour ne pourront pas être acheminés dans un future proche", a calculé Commerzbank, ajoutant qu'un rapport de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) a réduit la perspective de production britannique de 300.000 barils par jour pour décembre en conséquence de cet engorgement.

La même agence a par ailleurs anticipé un marché mondial "à l'équilibre en 2018, avec un surplus de l'offre au premier semestre qui serait effacé plus tard dans l'année", a expliqué un analyste. L'AIE a également relevé jeudi dans son rapport mensuel ses prévisions de production pour les pays non Opep pour 2018.

Pour sa part, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dans son rapport publié mercredi a indiqué qu’en 2018, la production de brut de l'Opep devrait atteindre 33,2 mb/j, un chiffre supérieur aux niveaux de production de cette année (32,8 mb/j), mais moins qu'anticipé jusqu'alors.
En novembre, la production de brut de l'organisation a baissé, selon le rapport qui précise que, les quatorze pays du cartel ont pompé un total de 32,45 mbj en novembre, soit 133.000 barils par jour de moins qu'en octobre.

Le déclin a surtout été marqué en Angola, en Arabie saoudite, au Venezuela et aux Emirats arabes unis.

L'Opep et ses partenaires, dont la Russie, ont renouvelé, fin novembre, jusqu'à fin 2018 un accord de baisse de la production, qui vise à rééquilibrer le marché mondial et à redonner des couleurs aux prix du baril.

La croissance de la demande mondiale de pétrole devrait pour sa part atteindre 1,51 mb/j en 2018 (contre une précédente prévision de 1,26 mb/j), pour atteindre 98,45 mb/j, estime par ailleurs l'Opep selon qui la demande a aussi été plus forte que prévu cette année.

Pour les pays non-Opep, l'offre devrait progresser de 0,99 mb/j pour atteindre un total moyen de 58,81 mb/j sur l'année 2018.

La croissance devrait encore être forte aux Etats-Unis avec l'essor des pétroles non-conventionnels.
L'Opep table toutefois dans l'ensemble sur "une nouvelle réduction des stocks mondiaux excédentaires, conduisant à un marché équilibré d'ici la fin 2018".

Le rapport note par ailleurs des "indications grandissantes sur le fait que le marché s'achemine tranquillement vers un rééquilibrage" sur fond de stocks en diminution, de demande saine et de tensions géopolitiques.

"Le processus de rééquilibrage du marché est en bonne voie, soutenu par des niveaux de conformité historiquement élevés de la part des pays participant" aux accords de limitation de la production, avait aussi estimé le secrétaire de l'organisation Mohammed Barkindo.

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.