Le ministre des Affaires religieuses et Wakfs, Mohamed Aïssa, a appelé lundi à Annaba à rehausser les hautes valeurs spirituelles contenues dans le Saint Coran et les traduire en comportements quotidiens afin de "faire face aux dangers de la culture de la matière et de la consommation qui menacent l’échelle des valeurs et l’avenir de la structure sociale".
Dans son discours d’ouverture de la 19ème semaine nationale du Saint Coran, tenue au théâtre régional d'Annaba, le ministre a estimé que l'expansion de la culture de la consommation et l'attachement à la matière représente "le plus grand danger" pour le développement de la personnalité de base la nation, exhortant les acteurs concernés à £uvrer à faire des valeurs spirituelles du Coran "la locomotive menant vers une société équilibrée et soudée et vers un ave nir sûr".
M. Aïssa a ajouté que la course des sociétés vers la vie matérielle au détriment de la dimension spirituelle qui alimente la pensée et l'éduque "nous interpellent pour réactiver le rôle des établissements scolaires, des mosquées et des zaouïas".
Les institutions qui façonnent la conscience collective sont aussi, a-t-il indiqué, appelées à promouvoir les valeurs spirituelles.
La rencontre qui regroupe pendant trois jours plus de 600 participants dont des diplomates de pays arabes et musulmans, des universitaires et imams ont honoré des moudjahidine dont Mostefa Benaouda et de cheikhs de zaouïas et, à titre posthume les défunts Abdelkarim Abdine et Zoheir Ezzahiri.
Organisée par le ministère des Affaire Religieuses, cette rencontre dont le thème central est "L’éducation spirituelle dans le coran" verra la présentation de plusieurs conférences dont "l’éducation spirituelle", "le rôle des institutions religieuses et scolaires établissements" et "le rapport entre éducation spirituelle et développement".
Auparavant, le ministre des Affaires religieuses avait présidé la cérémonie de départ d’une caravane de solidarité transportant 450 lots de denrées de première nécessité, de vêtements et de couvertures aux familles démunies habitant des localités enclavées dans la commune de Seraïdi.
