Economie

Accord Opep-non Opep : M. Guitouni satisfait de l’excellent niveau de conformité

Publié par DKNews le 21-01-2018, 17h39 | 36
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Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, s’est dit "satisfait de l’excellent niveau de conformité" des 24 pays Opep et non Opep, ajoutant que les efforts "doivent être poursuivis et intensifiés pour atteindre les objectifs attendus sur le moyen et long terme", a indiqué dimanche un communiqué du ministère.

Cité par le communiqué, M. Guitouni s’est dit "satisfait de l’excellent niveau de conformité" des 24 pays Opep et non Opep à leurs engagements pris et consignés dans la déclaration Opep non Opep du 10 décembre 2016, a indiqué le ministre à la presse en marge de sa participation à la 7eme réunion du comité conjoint de monitoring Opep et non Opep (JMMC), tenue dimanche à Mascate (Sultanat d’Oman).

Le niveau de conformité a ainsi atteint le "niveau record" de près de 129% durant le mois de décembre dernier. Il était de 87% en janvier 2017, selon le document. A cet effet, le ministre a relevé que "les efforts conjoints des pays ont permis de contribuer très fortement à la stabilisation et à l’équilibre des marchés pétroliers". Ces efforts, a-t-il ajouté, "doivent être poursuivis et intensifiés pour atteindre les objectifs attendus sur le moyen et long terme".

M. Guitouni a, par ailleurs, indiqué que les stocks de pétrole ont baissé de façon "significative" passant de 300 millions de barils à 118 millions de barils et que le marché a répondu positivement à l’effort collectif, ce qui témoigne de l’efficacité des mécanismes mis en £uvre par les 24 pays Opep et non Opep et de la crédibilité de leur démarche. 

Poursuivant sa déclaration, le ministre s’est dit également "satisfait" de la convergence des points de vue et de la "bonne" coordination qui caractérise les relations entre pays Opep et non Opep.

Il a également mis en avant le rôle déterminant de l’Algérie, à travers le concours décisif du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, "qui a rendu possible l’historique accord d’Alger du 28 septembre 2016 et dont a découlé la réussite de tout le processus actuel". A noter, la 8eme réunion du JMMC aura lieu en Arabie Saoudite en Avril 2018, a précisé le communiqué. 


Ryadh appelle à un "cadre de coopération" Opep/non Opep à long terme 

L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a appelé dimanche 
à l'établissement d'un "cadre de coopération" à long terme entre les pays de l'Opep  et ceux non Opep pour soutenir les prix du brut.

Cet accord à long terme n'impliquera pas nécessairement les mêmes quotas de production que ceux en vigueur actuellement.

Parlant à la presse avant une réunion ministérielle Opep/non Opep à Mascate, le ministre saoudien de l'Energie Khaled Al Faleh a déclaré: "Nous ne devons pas limiter nos efforts (à des quotas de production) en 2018. Nous devons parler d'un cadre pour notre coopération à long terme".

Il s'agit de "prolonger au delà de 2018 le cadre que nous avons établi, c'est-à-dire la déclaration de coopération" entre pays producteurs de l'Opep et pays non membres du cartel comme la Russie, a-t-il indiqué.

C'est la première fois que Ryadh, chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), appelle explicitement à une extension de l'accord sur les quotas de production avec les pays non Opep.

Cet accord a permis de faire remonter les prix du baril à environ 70 dollars et de stabiliser le marché en 2017, après la dramatique chute des cours entamée en 2014. Selon M. Faleh, "cela ne veut pas dire nécessairement qu'il faut s'en tenir au baril près" à l'accord conclu fin 2016. Le cadre de coopération visera à assurer les producteurs, les investisseurs, les consommateurs et la communauté internationale que l'accord "est là pour rester", a ajouté le ministre saoudien.

Il s'agira de faire savoir que "nous allons travailler ensemble, pas seulement les 24 pays (signataires de l'accord: 14 Opep et 10 non Opep), mais aussi inviter de plus en plus de participants", a-t-il dit.


Le Congo souhaite rejoindre l'OPEP 

La République du Congo souhaite rejoindre l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP), a rapporté l’agence britannique Reuters, citant le gouvernement de Brazzaville. Le gouvernement congolais a déposé une demande pour devenir membre de l’OPEP pour "placer le pays au rang des leaders mondiaux, porteurs de propositions dans les négociations internationales", selon un communiqué de la présidence du Congo, repris par le média britannique.

La demande du Congo pour adhérer à l’OPEP est soutenue par l’Arabie Saoudite, le plus grand producteur de l’organisation, selon la même source, qui précise que le ministre des Affaires étrangères saoudien, Adel al-Jubeir, avait exprimé son soutien à cette initiative lors d'une visite qu’il a effectuée à Brazzaville le 8 janvier.  Si cette candidature est acceptée par les membres de l’OPEP, le Congo deviendra le septième pays africain à rejoindre l’organisation, après notamment le Gabon en 2016 et la Guinée Equatoriale en 2017.

La production pétrolière du Congo qui a été de 296.000 barils/jour en 2016, a progressé à 345 000 b/j en 2017, selon les données de l’agence américaine d’information sur l’énergie (EIA). Les projets pétroliers du Congo pourraient l'aider à devenir le troisième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne, note Reuters, citant des analystes.

Au même titre que les pays dont l’économie est dépendante de la rente pétrolière, le secteur pétrolier congolais a été durement touché par la chute des prix et par le ralentissement de sa propre production depuis 2014.

Le secteur a néanmoins été relancé par de nouveaux projets qui devraient augmenter la production pétrolière congolaise à 350.000 b/j cette année. Il est noté que les recettes publiques du Congo ont chuté de près d'un tiers depuis 2015 en raison de la baisse des prix du pétrole.


Le Venezuela assume la présidence tournante de l'OPEC en 2018 

Le Venezuela assume la présidence tournante de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 2018, a annoncé samedi le ministre vénézuélien du Pétrole, Manuel Quevedo.
"Le Venezuela assume la présidence tournante de l'OPEP en 2018", a déclaré sur Twitter M. Quevedo, qui est également président de la compagnie pétrolière d'Etat PDVSA. M.Quevedo a fait cette annonce depuis Oman, où l'OPEP tient une réunion ministérielle pour surveiller la conformité des pays producteurs de pétrole à un accord visant à plafonner la production de pétrole pour soutenir les prix. Selon la compagnie PDVSA, la réunion "vise à unir les efforts pour accélérer la stabilisation du marché mondial du pétrole", qui a vu les prix du brut chuter en 2014.

Ils ont depuis remonté à environ 63 dollars américains le baril. Le comité de suivi est composé des membres de l'OPEP à savoir l'Algérie, le Koweït et le Venezuela et des producteurs de pétrole non-OPEP la Russie et Oman.



M. Guitouni s'entretient à Mascate avec le président du Forum des pays exportateurs du gaz 

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, s'est entretenu samedi à Mascate (Sultanat d’Oman), avec le président du Forum des pays exportateurs du gaz (Gas exporting countries Forum-GECF), M. Yury P. Sentyurin, a indiqué un communiqué du ministère.

Lors de cette entrevue, tenue la veille du déroulement de la réunion du Comité de suivi conjoint Opep et non Opep, les deux responsables ont abordé les perspectives des marchés et des industries gazières dans le monde, a précisé la même source.

Les deux parties ont également discuté de la feuille de route à mettre en £uvre pour implémenter l’institut de recherche du gaz en Algérie.

Pour rappel, lors de la 19eme réunion du GECF tenue le 04 octobre 2017 à Moscou (Russie), les membres du Forum avaient décidé, sur proposition de l'Algérie, la création de l'Institut de Recherche du Gaz du GECF en Algérie, ce qui constitue une "une décision historique et une "étape importante dans le renforcement du GECF et dans l'approfondissement et l'élargissement de la coopération entre nos pays", avait déclaré le ministre.

L'institut sera un excellent instrument "qui permettra d'améliorer nos activités tout le long de la chaîne gazière et échanger les meilleures pratiques" avait ajouté M.Guitouni.

La phase d'initiation de ce projet durera deux ans et un comité d'experts sera installé pour planifier et superviser les travaux, a ajouté le communiqué.

La décision de la 19eme réunion a été entérinée lors du sommet des chefs d’état du GECF tenu en Bolivie le 24 Novembre 2017.

Le GECF est une organisation intergouvernementale créée lors de la 8ème session du Forum informel des mêmes pays, tenue à Moscou en décembre 2008.

Il est actuellement composé de 12 pays membres, en l’occurrence : l’Algérie, la Bolivie, la Guinée équatoriale, l’Egypte, l’Iran, la Libye, le Nigéria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago, les Emirats Arabes Unis et le Venezuela, ainsi que de 7 pays observateurs, à savoir l’Irak, le Kazakhstan, la Norvège, Oman, les Pays-Bas, le Pérou et Azerbaïdjan.

Le GECF regroupe ainsi des pays qui, ensemble, détiennent plus des deux-tiers des réserves gazières de la planète.

A rappeler que M. Guitouni, prendra part dimanche 21 janvier en cours à Mascate à la réunion du Comité de suivi conjoint Opep et non Opep qui examinera les conclusions des travaux du Comité d’experts (le JTC).

Le Comité de suivi conjoint Opep et non Opep, ou le JMMC (Joint ministerial monitoring committee), est composé de trois pays membres de l'Opep que sont l'Algérie, le Koweït et le Venezuela et de deux pays non membres de l'Opep, à savoir la Russie et Oman.

Ce comité est chargé notamment de veiller à ce que les objectifs de la 171ème Conférence ministérielle de l'Opep et ceux de la Déclaration de coopération soient réalisés grâce à la mise en £uvre des ajustements volontaires de la production de pétrole des pays Opep et non Opep signataires de l’accord de coopération.

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